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Fête des Editions Cœlacanthes : En la mémoire de Salim Hatubou

Fête des Editions Cœlacanthes : En la mémoire de Salim Hatubou

Culture | -

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La troisième édition de la «Fête cœlacanthe» a eu lieu samedi dernier, 25 mars au centre Paris Anim dans le 19ème arrondissement de la capitale française. A cette occasion, la toute nouvelle directrice des Editions Cœlacanthes depuis janvier 2017, Aminat Boina, a tenu à exprimer sa satisfaction pour la «réussite» de cet événement. «Nous avons commencé cette aventure avec notre frère Salim Hatubou qui nous a quittés il ya deux ans.

 

Nous avons souhaité rapprocher le plus possible la date de cette fête à celle de la commémoration de la disparition de cet écrivain qui nous manque tant afin de lui rendre l’hommage qu’il mérite», a-t-elle déclaré avant d’annoncer une prière organisée à la mosquée d’Ivry, en région parisienne, et la sortie d’un livre écrit par certains de ses amis toujours en sa mémoire.

Concernant la cérémonie, l’un des objectifs de la fête est, selon la directrice, de viser le moment de l’année où les auteurs et leurs livres sont plus visibles. «D’ailleurs nombreux d’entre eux étaient présents, à la cérémonie», s’est réjouie Aminat Boina.

Selon elle, chaque année les éditions Cœlacanthes reçoivent de plus en plus de manuscrits et pour l’année 2017, une trentaine à été retenue. «Nous n’avons pas encore le budget pour les publier tous, mais nous espérons le faire d’ici décembre.

Dans tous les cas, cela traduit un certain succès. Les auteurs qui nous confient leurs manuscrits savent que nous les suivons du début jusqu’à la mise en vente de leurs livres», estime-t-elle. Plusieurs prix ont été décernés aux écrivains selon quatre catégories.

Pour la catégorie «Sciences humaines et essais», quatre écrivains étaient nominés, à savoir, Mohamed Rafsandjani avec son œuvre «La Constitution des Comores», Abdourahim Bacari avec «Lettre ouverte aux dirigeants comoriens», Nadjloudine Abdelfatah avec «Victimes d’être Comoriens» et Idi Papa Claude avec «L’hôtel Galawa». Le gagnant de la catégorie est Mohamed Rafsandjani.

Par rapport aux prix «Cœlacanthe littérature», les nominés étaient Abdoulatuf Bacar avec «Le juge est un rêveur», Rahma Benhamou avec «Seule, encrée dans le sol», Omar Mirali alias Paul Maro avec «Le silence de l’être aimé». Au final le prix a été décerné à cette dernière oeuvre.

Le prix «Cœlacanthe Shikomori», qui avait vu la nomination de Halima Mohamed avec «Tsandza», Saïd Soilihi avec «Simba na Sungurwa», Abdullah Ibnu Muqaffa avec la traduction de «Kalila na Dumna» et le Collectif «Mahadisi ya shihale» avec «Proverbes de Mwali», a été remporté par Halima Mohamed.

Enfin pour le Prix «Cœlacanthe jeunesse», le gagnant est Mathilde Drault alias Edlihtam avec «Koutchou, sorcière des songes».

«Je tiens à remercier tous les artistes, le groupe Lah-K, Niffay, Says’Z, Anyssa, nos bénévoles, les membres du jury, nos lecteurs et le public de plus en plus nombreux, mais encore nos partenaires, à savoir, Bahati bijoux et Bahati Shugar pour nos vêtements et la Banque postale des Comores», conclura la directrice.

 

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