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Journée mondiale du livre au Cndrs : Une semaine en hommage à Salim Hatubou

Journée mondiale du livre au Cndrs : Une semaine en hommage à Salim Hatubou

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Rendre hommage à Salim Hatubou n’est pas faire preuve de sentimentalisme : «Salim Hatubou, l’homme et l’auteur, fait partie du patrimoine comorien. Pour le Centre de documentation et de recherche scientifique, tenir cet événement, c’est honorer notre patrimoine et son écriture mise au service de l’oralité».

 

Le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) organise une semaine d’activités pour célébrer, comme tous les ans, la journée mondiale du livre. Cette semaine, qui court du lundi 24 au vendredi 28 et placé sous le thème du conte dans la littérature comorienne, a pour objet de rendre hommage au célèbre écrivain comorien, le défunt Salim Hatubou.

 


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Il s’agit de «mettre en valeur et de faire connaitre ses livres, mais également montrer ce qu’il était», a précisé le directeur du centre, Nouroudine Abdallah. Plusieurs activités sont prévues dans la semaine. Avant-hier, le public a eu droit à une lecture de certains contes de Salim Hatubou, une exposition photos et d’extraits de ses ouvres ainsi qu’un stand des œuvres de Salim et d’autres écrivains. Hier, mardi, le public a pu toujours visiter l’exposition et le stand des œuvres du regretté.

Aujourd’hui, mercredi, Assad Mohamed anime une conférence ayant comme thème la «littérature de la diaspora», qui sera précédée d’une séance de récitation de contes avant une lecture de slam par la communauté slam. Demain, jeudi, la chef du département de Lettres modernes françaises (Lmf), Fathate Hassane, animera une conférence sur la place du conte dans l’œuvre de Salim Hatubou.

Pour le directeur du Cndrs, rendre hommage à Salim Hatubou ce n’est pas du sentimentalisme mais que l’institution lui doit cet hommage compte-tenu de tout ce qu’il a fait. «Salim Hatubou, l’homme et l’auteur, fait partie de notre patrimoine.

Tenir cet événement, c’est honorer notre patrimoine», dira Nouroudine Abdallah avant de noter le travail énorme que Salim a effectué pour mettre en valeur le patrimoine comorien à travers son écriture mise au service de l’oralité. «Ainsi, il a, lui-même, préservé notre patrimoine. On le valorise pour ce qu’il a fait car cela mérite des hommages», devait-il conclure.

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