C’est suite à la conférence de bailleurs tenue à Paris du 2 au 3 décembre 2019 que la société G3s technologies a sollicité investir aux Comores dans la gestion des déchets considéré comme une activité pourvoyeuse d’emplois.
Ainsi, la société sud-africaine a sollicité auprès de l’Anpi qui a notifié sa pertinence au gouvernement comorien, lequel a fait une étude d’impact environnemental et l’a remis à la société qui a une durée de 18 mois pour réaliser et mettre en place son projet, d’après le mémorandum signé.
Les fruits de la conférence de Paris
Environs 3 millions d’euros d’investissement pour ce projet transversal qui pouvait générer «un peu plus de 2.000 emplois», selon l’ambassadeur. «Ce projet se distingue des autres que la République d’Afrique du sud enregistre au profit des îles Comores pour favoriser le mieux-être de la population. Le présent projet s’aligne sur la vision du chef de l’Etat, Azali Assoumani, de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030. Il entre dans le cadre de la coopération et de l’amitié entre les deux pays depuis des années», a souligné le diplomate sud-africain.
Le Comores pourraient tirer divers avantages tant au niveau de la santé publique, de la protection de l’environnement que sur la création d’emplois des jeunes, la fourniture des sources énergétiques en favorisant ainsi le secteur du tourisme, a-t-on expliqué. Le diplomate sud-africain reviendra ainsi sur l’importance d’investir aux Comores avec ses multiples secteurs entièrement vierges. Le responsable de la société G3s technologies a, pour sa part, témoigné de sa volonté d’accompagner les responsables comoriens dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population comorienne.
La société G3s technologies dispose de son siège en Afrique du Sud mais compte s’installer à Vwadju, selon Henry Vermeulen.
Par Hamidou Ali