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Examens nationaux : “l’Intersyndicale n’a pas à brandir une menace de grève, elle doit faire preuve de bon sens”

Examens nationaux : “l’Intersyndicale n’a pas à brandir une menace de grève, elle doit faire preuve de bon sens”

Éducation | -

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Officiellement, le bac débutera le vendredi 28 juillet prochain. Concrètement, rien n’est encore acquis. L’Intersyndicale n’est, en effet, pas tout à fait clair quant à la tenue desdits examens. Si un nouveau ministre est arrivé lundi, les deux parties ne se sont pas encore rencontrées. Salime Mohamed Abderemane devrait, néanmoins, assurer la continuité de l’Etat et suivre la piste tracée jusqu’ici par son prédécesseur Abdou Mhoumadi qui, notons-le, avait une bonne cote auprès du mouvement syndical. Pour l’heure, l’urgence est de rassurer les milliers de candidats afin qu’ils se concentrent sur les examens. Et à propos de garantie, Abdallah Mohamed Djalim y met sa main et assure que le calendrier sera respecté.

 

A une dizaine de jours des examens de fin d’année, leur tenue ne serait pas toujours  garantie puisque l’Intersyndicale menace de “prendre les mesures qu’il faut si nos doléances ne sont pas remplies”. L’occasion pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale de faire état de la situation. Abdallah Mohamed Djalim se dit rassuré sur les examens et assure qu’ils auront bien lieu comme prévu. A l’en croire, il n’y a aucune crainte “nous avons respecté les engagements présentés par l’Intersyndicale. Nous avons payé les reliquats et nous comptons payer le mois de mai dès qu’il sera compensé ce mois-ci en plus de payer le mois de juillet”. Ainsi, le ministère de l’Education nationale se dit confiant quant au respect du calendrier par l’Intersyndicale des agents de l’éducation.

 

“Chacun doit remplir ses engagements”

 

“Ce sont des responsables et nous avons foi en leur bon sens,  d’autant que nous nous sommes montrés sensibles à leurs demandes. Chaque partie doit prendre ses responsabilités. Ils ont fait cours, ils doivent maintenant assurer la tenue des examens”. Néanmoins, Abdallah Mohamed Djalim insiste sur le fait qu’il n’y aura pas d’avancement en masse, “nous allons étudier les dossiers au cas par cas en plus des contrôles physiques”. Qu’en est-il des travaux de la première commission alors ? “On ne connait pas le nombre exact des agents bénéficiaires des avancements d’où la nécessité de faire refaire une autre enquête, car il y a un sureffectif. Nous sommes convaincus, qu’il y a des taupes opérant pour le compte des agents fictifs à l’Intersyndicale, à la Fop et au ministère des Finances, d’où notre exigence des contrôles physiques”, explique Abdallah Djalim avant d’affirmer que ce qui a été fait au ministère de l’Intérieur doit être fait au ministère de l’Education nationale.

Le ministère de l’Intérieur avait procédé à un contrôle physique de ces agents, ce qui avait abouti à une restructuration dudit ministère et à un évincement des agents fantômes.

Par ailleurs, le ministère de l’Education nationale, sûr d’avoir rempli ses engagements, dit toujours attendre “la liste des personnes que l’Intersyndicale doit intégrer dans la commission multipartite devant mener les travaux afin de permettre à la Fop d’avoir un nouveau fichier”, déclare M. Djalim.

Pour ce qui est du budget de cette commission, “ce n’est pas un souci, nous attendons juste sa mise en place”.  Nous avons, par ailleurs, voulu  interroger le nouveau patron de l’Education nationale, Salime Mohamed Abderemane, mais l’intéressé dit attendre courant cette semaine pour “faire une déclaration solennelle”, nous a indiqué Abdallah Mohamed Djalim. 

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