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Assises nationales de l’énergie : Le rideau est tombé hier

Assises nationales de l’énergie : Le rideau est tombé hier

Politique | -

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Pour le président de la République, «le pays dispose de toutes les sources et le financement pour avoir de l’énergie en permanence. Maintenant il reste de nous donner pour le développement du capital humain. Et c’est ce que nous allons nous consacrer».

 

Après deux jours d’intenses échanges, de partage d’expériences, de panels animés et de multiples propositions, le vice-président en charge du ministère de l’Energie, Djaffar Ahmed Saïd, a procédé hier, jeudi au palais du peuple, à la fermeture des premières assises nationales de l’énergie, en présence du chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement.


 Lire aussi : Assises nationales de l’énergie : Affirmer une vision et une politique énergétique


Durant deux jours, les experts du domaine de l’énergie ont partagé leurs expériences sous le thème : «en route vers l’indépendance énergétique», pilier central du développement  économique en Union des Comores.

Dans son discours de fermeture des travaux, le vice-président Djaffar Ahmed Saïd a souligné que ces deux jours d’échange et partage d’expériences avaient des objectifs fixes, qui consistaient à mobiliser les citoyens, la société civile, les entrepreneurs, les bailleurs de fonds et même les autorités sur la mise en œuvre de la stratégie énergétique et la vision 2030.

Mais aussi et surtout, sensibiliser les hommes et les femmes qui y ont pris part sur la vision et les orientations stratégiques de l’Etat dans le secteur énergétique en vue d’obtenir leur adhésion aux chantiers et sensibilisation aux réformes prévues dans cette vision stratégique.

 

Au terme de nos travaux, je crois pouvoir affirmer sans risque de me tromper, que ces objectifs ont été atteints et que nous entrons dans une nouvelle ère, celle de l’énergie en marche en Union des Comores. Nous avons désormais une stratégie et un plan d’actions robustes et validés : nous allons désormais y consacrer toute notre attention. Fini le tâtonnement. La balle est dans notre camp et nous n’aurons pas le droit à l’échec,

 

a-t-il insisté. Djaffar Ahmed Saïd a rappelé que l’énergie ne se définit pas comme un secteur porteur à l’image du Tourisme, de l’agro-alimentaire ou des TIC. Il est le moteur de tous les secteurs porteurs. Il a rassuré que ces assises ne seront pas une circonstance isolée, sans suivi ni évaluation.

De ce fait, il souhaite que chaque année se tienne sur le territoire, un atelier national sur l’énergie permettant de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la Stratégie nationale, de la feuille de route et de recommandations de ces assises.

«Je sais pouvoir compter sur votre précieuse aide, monsieur le président, chef de l’Etat, pour que le dossier Energie reçoive le traitement, l’aide et l’attention qu’il mérite. Nous avons trop longtemps attendu, l’heure est désormais à l’action. Longtemps, le citoyen lambda n’a cessé d’accuser les dirigeants de ce pays de ne pas avoir la volonté nécessaire et suffisante pour faire décoller le pays. Aujourd’hui qu’elle est là, nous n’avons pas droit à l’échec», a déclaré, en outre, le vice-président chargé du ministère de l’Energie.

Dans son intervention, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a fait savoir aux experts, qui ont pris part à ces assises, qu’«aucune excuse ne sera accordée pour dire que notre pays ne réussit pas dans le secteur de l’énergie. Le pays dispose de toutes les sources et le financement pour avoir de l’énergie en permanence. Maintenant il reste de nous donner pour le développement des ressources humaines. Et c’est ce que nous allons nous consacrer».


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