Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Dhoihir Dhoulkamal et l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar pour les Comores, Giovanni di Girolamo ont présidé conjointement des échanges par visioconférence sur les futurs axes de la coopération européenne pour la période de 2021-2027 en soutien au plan Comores émergents. Six ministres ont pris part aux échanges pour le gouvernement comorien aux côtés du secrétaire général du gouvernement et du commissaire général au plan.
Selon le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane, en sa qualité d’ordonnateur national du Fed, la réunion d’hier portait sur le nouveau cadre d’intervention de l’Union européenne. «Il a été question de la validation des piliers de concentration ; chaque partie a exprimé ses préoccupations et au final, on s’est entendu». «Cette visioconférence consistait à diriger le partenaire, à soutenir le développement notamment dans le secteur de l’économie bleue, de la croissance et de la gouvernance économique. Nous avons aussi suggéré à ce que la problématique de la migration et de la mobilité puisse être intégrée dans la planification, ce qui a été retenu», a indiqué l’argentier de l’Etat qui souligne que «nous devons d’abord nous convenir des domaines de concentration, et par la suite décliner les activités et les montants alloués».
Pour sa part, le commissaire général au plan, Fouad Goulam indique que le partenariat entre l’Union des Comores et l’Union européenne se porte «très bien» malgré «les quelques ratés des dernières années». Il ajoutera qu’on «vient de consolider ce partenariat autour de trois piliers essentiels, sur l’économie bleue et verte, la croissance économique et sur la mobilité et la gouvernance politique et l’immigration. Ce sont des questions qui tiennent à cœur les Comores et l’Union européenne et qui s’alignent sur les priorités nationales notamment par rapport au plan Comores émergentes», dit-il.
Un communiqué de presse conjoint rendu public à l’issue de cette visioconférence fait état de «trois nouveaux projets qui démarrent en 2021, l’un sur la formation et l’insertion professionnelle, l’autre sur le renforcement de la gestion des finances publiques et le dernier en appui au commerce et au secteur privé».
Pour la mise en œuvre de cette coopération renouvelée, les Comores et l’Union européenne devraient, en principe, arrêter ensemble le Plan indicatif national (Pin) qui détaille les projets ainsi que le montant des ressources qui seront allouées. L’Union européenne avait annoncé une enveloppe de 68 millions d’euros pour la période 2014-2020.
