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Coopération décentralisée : Les élus français et Comoriens reçus à Beït-Salam

Coopération décentralisée : Les élus français et Comoriens reçus à Beït-Salam

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Le locataire de Beït-Salam estime que c’est à travers les mairies, qui constituent la représentation de l’État sur le plan local,  que «nous réussirons la meilleure synergie entre les plans de développement de base et le plan de développement national», mais également que «nous poursuivrons avec les meilleures chances de succès, notre ambition de faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2030. Je salue donc l’initiative des assises de la coopération décentralisée franco-comorienne».

 

Après le report officiel du séminaire sur la coopération décentralisée, pour cause la présence d’élus d’origine Maoraise les élus et maires français, qui avaient effectué le déplacement sur Moroni, ont été reçus par le président de l’Union des Comores vendredi après midi à Beït-Salam.

Cette délégation est composée de plusieurs élus dont ceux de Sevran, de La Courneuve, de Dunkerque, de Saint-Denis et est conduite par la présidente du conseil départemental de l’île de la Réunion, Nassimah Dindar.

Il était question de renforcer la coopération décentralisée entre les collectivités locales françaises et comoriennes à travers plusieurs projets.  Pour le chef de l’État Azali Assoumani, cette rencontre marque un signe d’amitié avec la France et une reconnaissance envers les maires Comoriens.

«À travers vous, nous pouvons affirmer, sans être prétentieux, que c’est l’Union des Comores et la France qui sont rassemblées ici», a-t-il dit avant de mettre l’accent sur le rôle prépondérant des maires au profit du développement des Comores.



Deux centres de dialyse

Le président Azali Assoumani a appelé les maires à dépasser  «les clivages habituels de nos villes et villages» afin de se rassembler autour d’une même ambition à savoir «faire des Comores, à partir de la base, un pays prospère sur le plan économique, social et culturel».

Le locataire de Beït-Salam estime que c’est à travers les mairies, qui constituent la représentation de l’État sur le plan local,  que «nous réussirons la meilleure synergie entre les plans de développement de base et le plan de développement national», mais également que «nous poursuivrons avec des meilleures chances de succès, notre ambition de faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2030. Je salue donc l’initiative des assises de la coopération décentralisée franco- comorienne».

 

 

 

Au cours de son allocution, Azali Assoumani a affirmé la nécessité d’organiser des assises nationales sur les mairies afin de renforcer les prérogatives des maires devant les institutions et des acteurs étatiques.

À en croire la chef de la délégation française, malgré l’annulation des assises, les élus français ont voulu continuer à travailler. Ils ont, par conséquent, eu des échanges fructueux avec les maires locaux.

«Nous avons voulu apporter notre coopération sur des projets portés par les cinquante-quatre maires Comoriens. Nous aimerions nous réunir  avec l’appui des deux gouvernements pour coordonner ces projets en mutualisant nos moyens», a estimé pour sa part, la présidente du conseil départemental de l’île de la Réunion.

Certains projets font office de priorités pour la coopération décentralisée, à commencer par l’élargissement de la formation des maires, l’accompagnement dans un projet d’un service militaire adapté avec l’implication de l’île de la Réunion, mais surtout l’ouverture de deux centres de dialyse aux Comores.

La chef de la délégation  a tenu à rassurer la partie Comorienne en révélant que les élus français ont voté un budget pour assurer la gestion de ces deux centres pendant trois ans.

Quant au président de l’Association des maires de Ngazidja, Djoumoi Said Abdallah, les collectivités locales doivent s’investir davantage pour accompagner la volonté du gouvernement de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030.

«L’une des missions qui échoient aux maires est d’accompagner et promouvoir le développement économique et social des communes et en faire un moteur pour la lutte contre la pauvreté.

Nous devons également faciliter la compréhension des politiques gouvernementales par la population», a expliqué, Djoumoi Said Abdallah.



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