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Les autorités françaises souhaitent des "mesures" à l’encontre du journaliste Nakidine Hassane

Les autorités françaises souhaitent des "mesures" à l’encontre du journaliste Nakidine Hassane

Politique | -

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Dans une note verbale dont Al-watwan s’est procurée copie, émanant du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères et adressée à l’ambassadeur des Comores à Paris, la France reproche à Nakidine Hassane, journaliste à Al-Fajr d’avoir porté une série d’accusations et d’injures » à l’endroit de Robby Judes, ambassadeur de France aux Comores ; et ce à travers une publication sur le profil Facebook du journaliste et relayée par les sites et blogs comoriens dont Habari Za Comores .

 

La France reproche à Nakidine Hassane, journaliste au quotidien « Al-fajr » de porter "une série d’accusations et d’injures" qui portent atteinte à la réputation et à l’honneur de Robby Judes.

 

Plus grave encore, l’auteur de cet article va jusqu’à proférer des insultes à caractère racistes à l’encontre du représentant officiel de la France à Moroni.

 

Dans une note verbale, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, a saisi l’ambassadeur comorien à Paris, afin de "relayer auprès des autorités comoriennes la préoccupation des autorités françaises concernant une telle dérive. Il le remercie de bien vouloir le tenir informé des mesures que ces autorités auront jugé bon de prendre pour éviter qu’elle ne se reproduise".

Pour rappel, le 05 juin dernier, Nakidine Hassane journaliste d’Al-fajr, publiait sur son compte Facebook, un texte titré "l’ambassadeur de France avait raison" qui allait être partagé 178 fois notamment par le site «  Habari Za Comores », afin de s’insurger contre la désormais fameuse sortie du président  français Emmanuel Macron (les kwassa « servaient surtout à amener du comorien »).

Son texte visait davantage Robby Judes, ambassadeur français en Union des Comores, qui dans une déclaration au Ministère des Affaires Etrangères avait dit que le président Macron n’avait pas insulté le peuple comorien.

La République française a  donc tenu à réagir par le biais du Quai d’Orsay. On rappellera que la note date de début juin et jusqu’alors, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté du Mirex.

 

   

 

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