Un Futur -festin de rupture du jeûne du ramadan- qui a rassemblé plusieurs partisans de la Convention pour le renouveau des Comores, a été organisé jeudi 6 mai dernier au domicile de Fatima Saïdali, ancienne directrice de la Fonction publique de Ndzuani, et ancienne candidate affiliée à la mouvance présidentielle aux dernières élections législatives.
Le festin a été suivi de quelques discours prononcés par quelques-uns des invités. Comme l’a affirmé un des intervenants, ce rassemblement était une démonstration de la popularité de l’hôte auprès des partisans du parti au pouvoir. Une démonstration qui avait pour but de replacer Fatima Saïdali sous les feux des projecteurs de Beit-salam, autrement dit lui offrir à nouveau de la visibilité auprès du chef de l’Etat, comme cela a été clairement exposée par cet intervenant. «Elle est populaire et pourtant elle n’a toujours pas sa place auprès du pouvoir, alors que d’autres maillons faibles, qui n’arrivent pas à rassembler plus de dix personnes sont avec lui», s’est étonné ce partisan zélé.
Dans l’intervention qui a suivi, Soilihi Abdou Matassa, «dépêché depuis Ngazidja» par le secrétaire général de la Crc, Youssoufa Mohamed Ali, pour venir le représenter à ce festin, ira dans le même sens.Il a reconnu que «Fatima Saidali a appelé Belou pour l’inviter à ce rassemblement afin de voir ses partisans». L’ancien directeur de Radio Ngazidja a jugé utile de rappeler les bonnes œuvres accomplies par Fatima Saïdali lorsqu’elle était directrice de la Fop, en «plaidant pour les contractuels et les bénévoles, même si elle n’a finalement pas pu résoudre leur problème».