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Majors d’El-Maarouf affectés à Bambao Mtsanga : Le conseiller en communication d’El-Maarouf réagit

Majors d’El-Maarouf affectés à Bambao Mtsanga : Le conseiller en communication d’El-Maarouf réagit

Santé | -

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Selon Mahmoud Abdallah, le directeur “ne va pas répondre” au courrier du secrétaire général de la Ctc car “ce n’est pas responsable”. Il estime, en effet, qu’”un leader syndical n’agit pas de la sorte, c’est irrespectueux de sa part, il aurait dû écouter les deux parties et initier un dialogue tripartite avant d’écrire cette lettre”. Sans compter que “la décision d’affecter ces quatre majors à l’hôpital de Bambao Mtsanga n’est pas une décision émanant du seul directeur mais d’une commission composée du ministère de la Santé, de la présidence de la République et d’El-Maarouf”

 

Suite à l’affectation de quatre majors de l’hôpital El-Maarouf à l’hôpital de l’amitié sino-comorienne de Bambao Mtsanga dont celui des urgences, de pédiatrie, d’ophtalmologie et de kinésithérapeute, le secrétaire général de la confédération des travailleurs des Comores (Ctc), avait, dans un courrier au directeur général d’El-Maarouf, “protesté contre le mauvais traitement des responsables syndicaux”.

 


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Dans cette lettre, Salim Soulaimana dit avoir reçu un rapport faisant état “d’intimidation et de mépris de la part du directeur à l’endroit des dirigeants syndicaux du Synas et, en particulier, envers son secrétaire général”.

Dans son courrier, le secrétaire général de la Ctc écrit : “dans ce pays, il y a des lois, des textes réglementaires et des conventions internationales couvrant le monde du travail et protégeant les organisations syndicales et autorisant la liberté d’exercice du droit syndical […] donc dire que vous ne voulez pas de la grève dans votre établissement est un objectif louable à la seule et unique raison que vous respectiez vos devoirs à l’endroit des travailleurs dont le respect de tous les textes légaux”.

Dans sa lancée, Salim Soulaimana indique que tant que cette condition ne sera pas remplie, les travailleurs feront usage de leur droit reconnu par la constitution et les textes réglementaires y compris, donc, la grève.

Enfin, le secrétaire général “demande” au directeur de sursoir à toutes les notes de service portant affectation interne “de certains cadres de l’hôpital qui ne se référent à aucun texte réglementaire et qui n’ont pas porté les motifs de vos décisions” et avertit que “dans le cas échéant, nous serons dans l’obligation de faire les recours auprès des instances appropriées”.

Pour Mahmoud Abdallah, conseiller en communication à El-Maarouf, le directeur “ne va pas répondre” au courrier du secrétaire général de la Ctc car “ce n’est pas responsable”.

 

Un leader syndical n’agit pas de la sorte, c’est irrespectueux de sa part, il aurait dû écouter les deux parties et initier un dialogue tripartite avant d’écrire cette lettre.


Cependant, Mahmoud Abdallah indique que la décision d’affecter ces quatre majors à l’hôpital de Bambao Mtsanga n’est pas une décision émanant du seul directeur mais d’une commission composée du ministère de la Santé, de la présidence de la République et d’El-Maarouf.

“Il  y a quarante quatre agents d’origine anjouanaise qui travaillent à El-Maarouf et quatre ont été affectés à Bambao Mtsanga pour faciliter le travail là-bas, il n’y a pas sujet à polémiquer”, dit-il.

Enfin le conseiller en communication “interpelle le ministère de la Santé dont le rôle est d’appuyer l’hôpital et non pas de le mettre dans des situations de nature à semer la zizanie”.

Pour Mahmoud Abdallah, “l’hôpital El-Maarouf est un  institution autonome et le ministère n’a pas à s’ingérer dans sa gestion surtout que les obstacles qui y surviennent sont souvent en rapport avec le ministère de la santé» conclut Mahmoud Abdallah.


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