logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Hôpital de l’Amitié sino-comorienne : L’accueil des patients probablement vers la fin de ce mois

Hôpital de l’Amitié sino-comorienne : L’accueil des patients probablement vers la fin de ce mois

Santé | -

image article une
Il y aurait, en effet, beaucoup à faire avant que tout devienne opérationnel, notamment l’élaboration des textes légaux, le recrutement du personnel et leur formation. Et à propos de personnel, plus d’une quarantaine d’agents y sont déjà mobilisés, certains transférés de la capitale fédérale.

 

Inauguré à l’occasion du premier anniversaire du mandat du président Azali, le 25 mai dernier, l’Hôpital de l’Amitié sino-comorienne  de Bambao-mtsanga, sur l’île de Ndzuani, n’a pas encore commencé à recevoir ses patients.

Ce sera probablement vers la fin de ce mois de juin, comme l’a confié à Al-watwan hier, jeudi, le docteur Ibrahim Salim Mari, membre de la Commission technique en charge de l’ouverture de cet établissement. «Jusqu’à présent nous sommes dans une phase d’ouverture technique.

 


Lire aussi : Inauguration de l’hôpital de Bambao-mtsanga : Azali Assoumani : «l’amitié sino-comorienne, exemplaire et fructueuse»


 

Nous avons déjà utilisé le scanner pour quelques patients, mais c’était des cas d’urgence, une exception donc. Et, d’ailleurs, si l’on doit accueillir un patient pour le moment, ce sera un cas d’urgence absolue.

Nous devons, en fait, prendre le temps de tout préparer pour qu’à son ouverture effective, toutes les conditions d’un fonctionnement optimal soient réunies, depuis l’accueil des patients à leur prise en charge en passant par l’hygiène des lieux», a-t-il dit.

Il y aurait, en effet, beaucoup à faire avant que tout devienne opérationnel, notamment l’élaboration des textes légaux, le recrutement du personnel et leur formation. Et à propos de personnel, plus d’une quarantaine d’agents y sont déjà mobilisés, certains transférés de la capitale fédérale.

«Il y a des choses que l’on croit simples, mais qui nécessitent pourtant du personnel qualifié, comme le lavage des outils et du linge, qui se fera avec un équipement spécial», soutient-il. 

Il convient de noter que cet hôpital, que l’on dit ergonomiquement bien bâti et équipé d’outils dernier cri,  alimente toutes sortes d’on-dit au sein de la population de l’île.

Certains n’attendent que son «désossement  au profit de l’hôpital El-Maarouf », et d’autres n’y voient «rien de nouveau tant que ce sera les mêmes médecins comoriens» qui les y accueilleront. Une inquiétude que le docteur Ibrahim tente de dissiper.

«Je vous assure, nos médecins pourront très bien faire fonctionner cet hôpital et prendre en charge ses patients comme cela se doit. Ils n’ont pas été formés ici mais au Sénégal, en Chine, en France… et au cours de leur formation ils ont eu à utiliser tous ces appareils que vous voyez ici»,affirme-t-il.

Et de poursuivre : «si certains de ces appareils portent des marques en chinois,  ce n’est pas un problème insurmontable. Seulement à leur retour au pays, nos médecins  exercent dans des hôpitaux qui n’en sont pas équipés et bien entendu ils se contentaient jusqu’ici de travailler avec les moyens du bord.Ce qui n’est plus le cas dans ce nouvel hôpital. Ce qu’il faudra maintenant c’est d’instaurer une maintenance permanente de cet équipement, et trouver des spécialistes pour les disciplines qui en manquent, comme par exemple la gastro-entérologie.»

Une chose reste, en tous cas, certaine : l’attente de la population vis-à-vis de cet hôpital et de ses médecins demeure tout simplement grande.



Commentaires