En collaboration avec le syndicat des transporteurs, Usukani wa masiwa, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a procédé hier, mardi, au lancement du Numéro d’identification sécurisé des taxis (Nist). Cet autocollant, jaune pour les taxis-ville, et bleu pour les bus qui desservent les périphéries, renferme les informations suivantes : le numéro d’immatriculation du véhicule, les noms de la préfecture et de la commune, etc. Selon le ministre, «les chauffeurs de taxi ont jusqu’au 30 mars pour se conformer à cette mesure ; passé ce délai, les véhicules qui ne se doteront pas de ce Nist ne pourront malheureusement pas circuler».

Par rapport aux modalités d’acquisition du Nist, il a fait savoir que la délivrance du document se ferait en collaboration avec le syndicat des conducteurs de taxi. A son tour, le secrétaire général de Usukani wa masiwa, Fahari Saïd, a précisé que les demandes devraient leur être adressées. «Le demandeur doit présenter une copie de sa carte grise, plus une somme de dix mille francs». Par rapport au bienfondé de cette mesure, il a expliqué que «il s’agit d’un moyen de réguler et de sécuriser la profession de conducteur de taxi ; le syndicat ne ménagera aucun effort pour mener à bien cette mission».    

Pour le ministre de l’Intérieur, la mise en place de ce numéro d’identification constitue la première étape d’un long processus de réformes de la profession de taximen. ‘‘Le choix de la couleur jaune pour les taxi-villes n’est pas le fruit du hasard ; nous souhaitons qu’au terme de ce processus, tous les taxi-villes soient peints en jaune’’, a-t-il dit. Quant aux bus, ils devront être de couleur blanche avec un autocollant bleu. 

Selon lui, l’objectif final de cette réforme du secteur de transport est d’attribuer des licences à toute personne qui désire exercer la profession de conducteur. «Nous devons protéger ce métier, car n’importe qui ne peut pas se transformer en taximan du jour et au lendemain».