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Gestion des déchets à Moroni avec la Sccc I Des jeunes retrouvent l’espoir dans la propreté

Gestion des déchets à Moroni avec la Sccc I Des jeunes retrouvent l’espoir dans la propreté

Société | -   Djaaffar Ahamed

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À travers ses opérations de nettoyage et son engagement social, la Société de concassage Chine-Comores redonne non seulement un visage à la capitale, mais aussi de l’espoir à une jeunesse souvent livrée au chômage.

 

Dans un contexte où les défis liés à la gestion des déchets urbains s’imposent comme une priorité, la Société de concassage Chine-Comores (Sccc) tente de redonner à Moroni une image digne d’une capitale moderne. L’entreprise, aujourd’hui largement active dans les rues de la ville, emploie plus de 70 jeunes, répartis en équipes de nettoyage qui œuvrent chaque jour de 8h à 17h.

Une véritable bouffée d’oxygène

Selon Nadjah El-Garbi, contrôleur au sein de la société, les efforts commencent à porter leurs fruits. «La gestion des déchets a connu une diminution notable aux coins stratégiques de la capitale», affirme-t-il, précisant que cette amélioration est le résultat d’un travail acharné mené dans de bonnes conditions. «Nos agents sont bien encadrés, travaillent dans un environnement sain et commencent leur journée avec un petit-déjeuner fourni par l’entreprise», assure-t-il. Au-delà de l’aspect environnemental, la Sccc a aussi un impact social indéniable. Pour des jeunes comme Moustakima Ahmed, ce travail est bien plus qu’un emploi. «Je suis jeune, je dois me débrouiller. Grâce à la Sccc, j’ai pu améliorer ma vie», confie-t-il avec fierté, tout en incitant d’autres jeunes à saisir les opportunités au lieu de rester chez eux.


Même satisfaction du côté de Mourad Salim, pour qui les 5000 francs comoriens journaliers, gagnés dans ce travail, représentent une véritable bouffée d’oxygène. «Ce salaire me permet non seulement de vivre dignement, mais aussi d’aider ma famille», confie-t-il. Le témoignage d’Awilo Congo vient également confirmer cette dynamique positive. «J’étais sans emploi. Aujourd’hui, je n’ai plus honte. Ce travail me permet d’envisager un avenir. Je gagne un salaire que je n’aurais jamais imaginé toucher auparavant», explique-t-il, reconnaissant. Par son action, la Sccc prouve qu’une entreprise peut à la fois améliorer le cadre de vie urbain et offrir une occupation rentable à une jeunesse en grande partie oisive.

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