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Hausse des prix des produits de première nécessité : Le vice-président Djaffar appelle au respect des prix officiels

Hausse des prix des produits de première nécessité : Le vice-président Djaffar appelle au respect des prix officiels

Société | -

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Selon le vice-président chargé de l’Economie, si le gouvernement a procédé à une baisse du coût du carburant, c’est pour maitriser les prix et alléger le panier de la ménagère. «On ne peut pas vivre dans le désordre ; aucun commerçant ne peut pas se permettre de fixer des prix comme il l’entend», dit-il.

 

Le vice-président en charge de l’Economie a rencontré hier, mercredi, la direction générale de l’économie et celle du commerce intérieur de Ngazidja au sujet de la hausse des prix de certains produits de première nécessité. Il se demande pourquoi cette brusque inflation alors qu’il n’y a pas eu d’envolée des prix au niveau mondial, ni d’augmentation des taxes douanières.

«J’ai convoqué les responsables chargés des structures des prix pour savoir pourquoi cette hausse. Il doit y avoir une surveillance sur le terrain ; nous allons discuter avec les commerçants pour qu’ils nous expliquent cette flambée du jour au lendemain. Nous devons stabiliser les prix des produits de première nécessité», a déclaré Djaffar Ahmed à l’issue de cette rencontre.

Selon lui, si le gouvernement a procédé à une baisse du coût du carburant, c’est pour maitriser les prix et alléger le panier de la ménagère. «On ne peut pas vivre dans le désordre ; aucun commerçant ne peut pas se permettre de fixer des prix comme il l’entend».

Sur le dos des citoyens


Pour Saandi Mouigni, directeur de l’économie au niveau national, «la loi souligne qu’il doit y avoir une réglementation des prix. Nous demandons aux commerçants de nous communique leurs dossiers incluant les factures d’importation, le fret, l’assurance et le droit de douane. Nous devons réglementer et homologuer ces prix.» Pour sa part, Aboubakar Ali, directeur du commerce intérieur de Ngazidja, indique que sa direction travaille sous les ordres de la direction  générale de l’économie.

«Chaque mois, nous envoyons des agents sur le terrain pour vérifier les prix, mais cela fait un bon moment les prix ne sont pas fixés. Donc, notre présence sur le terrain n’a aucun sens», dit-il. Et d’ajouter que «le sucre coûtait entre 8.000 et 9.000fc ; certains commerçants prétextent que le dollar a chuté et qu’il y a une pénurie en Afrique du Sud pour augmenter les prix.

Le responsable de la concurrence doit suivre ce dossier car certains commerçants s’enrichissent sur le dos des citoyens. Chacun doit prendre ses responsabilités pour que le citoyen ne soit pas lésé».

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