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Société comorienne des hydrocarbures : les trois camions-citernes déjà en place font boule de neige au sein de la société

Société comorienne des hydrocarbures : les trois camions-citernes déjà en place font boule de neige au sein de la société

Société | -   Nazir Nazi

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L’inspecteur général de l’établissement public des hydrocarbures, Saïd Ahmed Saïd Hassan alias Rodin, a fait savoir qu’il y a «juste» un problème de connexion. Il a expliqué que la connexion qui existe au niveau des camions citernes est d’une forme allemande alors que le système de branchement utilisé à la Sch est français.

 

Un mois après l’arrivée des trois camions-citernes de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch), ceux-ci ne fonctionnent toujours pas. Une situation qui ne laisse personne indifférente au sein de la société d’Etat et qui alimente les rumeurs les plus folles. Ainsi, un agent qui y travaille et  qui préfère garder l’anonymat, a affirmé que

 

si les trois camions ne circulaient  pas jusqu’à ce jour, c’est tout simplement parce qu’ils n’étaient  pas aux normes requises.

 

Il a montré qu’au lieu d’avoir des lignes (tuyaux) de plus de trois pouces pour servir de canal  entre les camions-citernes et les citernes des stations, les engins sont équipés de tuyaux de station à pistolet.  Et ajoutera : «de diamètre très réduit».

L’agent de la Sch a également soulevé le problème de leurs pots d’échappements situés dans une partie surélevée des véhicules. 

Ce qui représenterait un danger pour les conducteurs, la fumée s’échappant par le haut avec les risques que cela suppose.

En effet,  certains agents ont déclaré que la canalisation de l’échappement doit être déterminée en fonction de la nature du produit distribué par les camions.  "Nous distribuons des produits combustibles, d’où l’insécurité qui prévaudrait si jamais ces camions étaient utilisés". A l’en croire toujours, chaque camion aurait coûté la bagatelle de 100 millions de francs.

 

300 millions pour les trois camions-citernes. Pour les rendre aux normes françaises, chaque camion a besoin de deux millions de francs. Ce sont des camions citernes qui servent à distribuer du lait,

 

a-t-il lancé avec une pointe d’ironie. L’inspecteur général de l’établissement public des hydrocarbures, Saïd Ahmed Saïd Hassan alias Rodin, a fait savoir qu’il y a tout juste un problème de connexion.

Il a expliqué que la connexion qui existe au niveau des camions-citernes est d’une forme allemande alors que le système de branchement utilisé à la Sch est français.

«Nous avons déjà lancé la commande des «réductions» pour permettre d’instaurer un branchement français. C’est une question de dimensions des tuyaux.

Les tuyaux de marque française ont une dimension plus importante que les tuyaux anglais. Les travaux préalables à la mise en circulation sont déjà faits.

Nous attendons donc les réductions», a affirmé Saïd Ahmed Saïd Hassan, avant de préciser que c’est à la société allemande de s’en charger.

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