Une réunion de concertation entre le ministère de la Promotion du Genre et la Croix-Rouge française, s’est tenue hier mardi, dans la matinée au ministère. Interrogé, le secrétaire général dudit ministère, Mahamoudou Abidina a fait savoir qu’il s’agissait d’une réunion de programmation s’inscrivant dans le cadre du projet Vbg 3 ou encore, le projet «Nawahimiliwa». Financé par l’Union européenne à travers la Croix-Rouge française, et mis en œuvre par le ministère de la promotion du genre et le Croissant rouge comorien, ce projet apporte une réponse à la défense des droits humains et intervient sur deux piliers.
«On a le pilier de la prise en charge juridique, celui de la prise en charge médicale ainsi que sur le renforcement du pouvoir socioéconomique des ménages»¸ expliquait Mahamoudou Abidina, précisant que ledit projet est piloté par les ministères de la Justice, de la Santé et de la Justice. «Le ministère de la Promotion du genre se charge de tout ce qui est activité au niveau du service public. Celui de la Justice, travaille sur une la réponse juridique pouvant faciliter une prise en charge juridique adéquate concernant les violences basées sur le genre. Et celui sur la santé, agit pour assurer la prise en charge sanitaire des survivants des violences basées sur le genre», a-t-il poursuivi.
«La réunion d’aujourd’hui consistait à nous concerter avec les différents partenaires étant donné que nous, ministère du Genre, suivons de près la mise en œuvre de toutes les activités pour qu’elles puissent avoir un impact assez considérable», selon toujours le secrétaire général du ministère en Charge de la promotion du Genre, soulignant que le ministère a accompagné l’identification des parajuristes et leur formation, facilitée par le ministère de la Justice. Il faut rappeler que dans le cadre du projet Shawiri, une documentation des cas a été élaborée pour permettre au ministère de la Justice de faire une situation globale des difficultés rencontrées sur la prise en charge juridique. Les formations des parajuristes ont été dispensées par le coordinateur du Service d’écoute et l’ancien procureur général sur la prise en charge judiciaire et le suivi des dossiers.