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Azali Assoumani, le sportif de l’année?

Azali Assoumani, le sportif de l’année?

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La création, pour la première fois, d’un poste de conseiller chargé des sports à la présidence témoigne, s’il en est, de cet intérêt des nouvelles autorités pour un secteur jusqu’ici considéré comme le parent pauvre du budget de l’Etat. Sans compter le véritable coup d’accélérateur donné aux travaux de construction du nouveau stade de Moroni-Maluzini financé par la Chine populaire.

 

Depuis le 26 mai 2016, le sport occupe une place de choix dans l’ordre des priorités du pouvoir en place. Amateur de football, le chef de l’Etat semble, en effet, convaincu qu’il s’agit d’un puissant facteur de cohésion.

Avec les exploits de la sélection nationale, Azali Assoumani entend surtout en faire un tremplin pour le rayonnement international des Comores. «Notre peuple doit continuer à soutenir, encourager et aimer notre équipe nationale.

La mobilisation de plus de onze mille personnes lors de notre match contre le Ghana est un signe fort de notre appartenance à une communauté de destin et de l’unité nationale», dit-il.

La création, pour la première fois, d’un poste de conseiller chargé des sports à la présidence et d’un ministère dédié aux Sports (jusqu’ici, le département était rattaché à l’Education nationale) témoigne, s’il en est, de cet intérêt des nouvelles autorités pour un secteur jusqu’ici considéré comme le parent pauvre du budget de l’Etat.

Par ailleurs, le nouveau pouvoir a donné un véritable coup d’accélérateur aux travaux de construction du nouveau stade de Moroni-Maluzini. Ce qui laisse espérer que ce chantier, financé par la République populaire de Chine, sera remis aux dates prévues, c’est-à-dire en octobre 2019. Il s’agit d’un stade de football et d’athlétisme de près de onze mille places pour un coût total de 6 milliards de francs.

Mettre de l’ordre

Pour l’exercice 2018, le gouvernement a un autre projet dans les cartons : la construction de deux stades à Ngazidja pour près de 10 milliards de francs. Mais, pour un réel développement du sport aux Comores, le gouvernement doit mieux s’enquérir de la situation qui prévaut au sein de cette activité.

 

A commencer par aider à mettre de l’ordre  dans ces instances et fédérations sportives, qui s’invectivent à longueur de journée et prennent en otage l’avenir de leurs disciplines respectives.

L’Etat doit enfin déterminer les rôles et missions de certains organes et départements sportifs, histoire d’éviter les chevauchements. Entre le ministère des Sports et le commissariat national aux Sports, personne ne sait actuellement qui fait quoi et quel est le périmètre de compétences des uns et des autres.

Ce cafouillage est hautement préjudiciable au sport comorien de manière générale.



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