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Election présidentielle à la Ffc : Trois questions à Housseine Ali “Je vais apporter du sang neuf et du changement”

Election présidentielle à la Ffc : Trois questions à Housseine Ali “Je vais apporter du sang neuf et du changement”

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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L’ancien président de la Ligue de football de Ngazidja, Housseine Ali alias Houssalam, est l’un des trois candidats à l’élection du président de la Fédération de football des Comores. Fort de son expérience à la tête de Ngaya club de son Mde natal, il aspire à diriger la plus haute instance du ballon rond comorien. Il a bien voulu répondre à nos “Trois questions à…”. L’occasion de se présenter et présenter ses priorités une fois élu à la tête de la Ffc, le 24 février 2018.

 


Vous sentez-vous prêts à affronter et à défier des anciens membres de l’institution parmi lesquels l’ancien membre du bureau exécutif et l’ancien responsable de confection des licences Plus ?



Si je n’étais pas prêt, je ne me serais jamais présenté à cette élection. Je connais la fédération ainsi que ses membres même si je n’ai jamais eu l’occasion de travailler avec eux. L’ancien membre du bureau exécutif (Saïd Ali Saïd Athoumman, Ndlr) et l’ancien responsable de la confection des licences (Youssouf Cheahoi, Ndlr), sont les seules et mêmes personnes, ils sont amis même s’ils sont concurrents à l’occasion de ce scrutin.

Je suis persuadé que les gens me font pleinement confiance, car ils ont besoin de voir de nouvelles têtes et du changement. Là-dessus, je suis très confiant et je me sens parfaitement capable d’apporter ce changement dans l’intérêt de notre sport. Je fus le premier à avoir motivé ma candidature, cela signifie que je ne crains rien et que je suis prêt à diriger la Ffc.

 


En 2012, vous avez démissionné de votre poste de président de la Ligue de Ngazidja. Cinq ans plus tard, vous avez, de nouveau, rendu votre tablier au même poste au Ngaya club de Mde. Ne croyez-vous pas que cela puisse jouer contre vous ?   



Le club Ngaya a été, un peu, ma famille car j’étais dans ce club depuis mon enfance, en tant que joueur, en troisième, deuxième et puis en première division, avant de devenir son président. Mais pour des raisons tout à fait compréhensibles, j’ai dû m’en séparer. Pour ce qui est de la ligue, j’ai sciemment quitté ma fonction de président parce que j’étais trop pris dans mon travail et je ne voulais pas cautionner certains dysfonctionnements au sein de l’instance.

J’ai pris cette décision pour que je puisse être libre, ce que je suis aujourd’hui. Sinon, j’ai officié en tant que trésorier de la même ligue pendant quatre ans et tout avait parfaitement bien marché.

Aujourd’hui, je me sens “clean” pour n’avoir contribué à aucune mascarade. J’ai quitté la ligue la tête haute et je pense que le fait d’avoir démissionné de mes fonctions de Ngaya et de la Ligue au moment où il fallait, a renforcé ma crédibilité aux yeux du monde du football et donc des prochains électeurs.

 


Quels sont vos principaux objectifs si vous remportez les élections du 24 février prochain ?



J’ai un programme bien défini et un dossier fin prêt pour ma mission avec comme principal objectif de combattre la corruption. Je commencerais par rémunérer convenablement les arbitres. En effet, les rémunérations insignifiantes peuvent être à l’origine de la corruption dans le football.

Je vais valoriser leur travail et ils seront contraints, en retour, de respecter rigoureusement les règles. Je pense, en outre, améliorer les championnats locaux afin d’avoir des équipes dignes lors des compétitions internationales.

Sur le plan administratif, je vais apporter du sang neuf et des formations seront menées à divers niveaux. Enfin, je vais m’atteler une restructuration particulière des équipes nationales notamment des Cœlacanthes A.


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