Discutée en session plénière, elle a pour objet de donner la priorité au secteur du tourisme en Afrique de l’Est et d’identifier les principaux problèmes de compétitivité. En dehors de ces deux points, elle a aussi pour objet de cartographier les principaux problèmes de compétitivité et ainsi d’explorer les interventions potentielles.
Selon la présentation de Geoffrey Manyara, spécialiste du tourisme à la commission économique pour l’Afrique et axée sur l’aperçu de la compétitivité en Afrique de l’Est, malgré les immenses opportunités de la région, le potentiel du secteur n’est pas pleinement mis à profit.
“En effet, la part de l’Afrique dans l’industrie mondiale du tourisme reste faible, ayant même diminué au cours de la dernière décennie, passant de 4,8% des arrivées internationales en 2006 à 3,3% en 2016”.
6,3 millions d’emplois
Au cours de son intervention, Geoffrey Manyara a soutenu que cette 21ème session consacrée sur la politique d’amélioration de la compétitivité du tourisme du Cie cible surtout le renforcement de la compétitivité du secteur dans la région.
Au cours des discussions, il a été soutenu que le secteur du tourisme constitue un pilier important dans l’économie régionale car il emploie plus de 6,3 millions de personnes et est évalué à 22,2 millions de dollars.
Dans son intervention, l’expert a soutenu que les obstacles du développement du secteur reposaient sur plusieurs points tels les cadres institutionnels insuffisants, financement inadéquat du développement touristique et faiblesse du secteur privé.
Ces obstacles au développement touristique ont également pour origine, les communautés locales défavorisées, déficit d’infrastructures, absence de stratégies de marketing appropriées et un échec à exploiter le potentiel de l’intégration régionale.
Conscient de ces défis le panéliste Jacinta Ndzioka du Kenya a avancé que de nombreux pays ont accompli des progrès dans des domaines spécifiques tels que l’obtention plus facile des visas en Ouganda ou la qualification de la main-d’œuvre au Kenya.
Au terme de son intervention, Geoffrey Manyara a ajouté que des efforts doivent être déployés pour que les Etats membres réalisent leurs aspirations. Le changement de paradigme est notamment préconisé. Au sujet de l’importance du secteur sur l’économie locale, les panélistes ont relevé l’énorme potentiel que renferme l’Union des Comores.
