Après plusieurs mois de préparation, les comédiens du Comores comédie club (Ccc) ont opéré des changements par rapport à leurs précédentes prestations. Ils vont proposer un nouveau style de spectacle qui ne manquera certainement pas de faire rire leurs nombreux adeptes. Dans les éditions précédentes, les organisateurs du Ccc présentaient un «scontch», sorte de mélange de conte et de sketch, au début et à la fin de leurs spectacles. Un nouveau genre de création dans le monde de l’art scénique, qu’ils vont cette fois-ci explorer de long en large sous forme d’une intrigante enquête policière. «Dans un monde où les soucis ne font pas défaut, le rire est l’un des remèdes les plus efficaces. De ce fait, j’invite tout le monde à venir en masse, pour prendre part à cet événement unique au pays», a indiqué le leader du Ccc, Fouad Salim.

Le Comores comedy club, né en 2015, a déjà pris un envole considérable dans le monde de l’art et la culture du pays. Cette croissance rapide est due en grande partie au sérieux de ses organisateurs, parmi lesquels l’Alliance française de Moroni, mais aussi et surtout au talent incontestable de ses acteurs. Les organisateurs du Comores comédie club se disent prêts et confiants quant à cette nouvelle édition. «Dans les deux prochains spectacles, nous souhaitons rester dans nos objectifs habituels qui ne sont autres que procurer de la joie aux spectateurs, promouvoir notre art tant au niveau national qu’international, mais aussi sensibiliser les Comoriens sur les réalités qui touchent le pays», a expliqué Fouad Salim.

Les comédiens du Ccc promettent plusieurs surprises, qui ne se dévoileront qu’une fois le rideau levé. Ils se préparent comme à l’accoutumée à faire exploser de rire l’Alliance française de Moroni, en utilisant comme armes l’inversion des mots, en passant du mime à la danse. Fouad Salim s’est dit «fier de pouvoir rassembler autant de monde dans un événement aussi noble que le Ccc qui, à travers le rire, essaie à sa manière d’apporter son grain de sel au niveau de l’éducation du pays».

Mahdawi Ben Ali,
(stagiaire)