Après le constat de l’agence évènementielle Meeliza selon lequel le Comorien ne connait pas assez son histoire, la Culture et, encore moins, les sites touristiques et historiques de son pays, l’agence Meeliza en partenariat avec Hula ont organisé une excursion dimanche dernier au nord de Ngazidja.
Avant de se reposer à Planète plage à Mitsamihuli après trois heures rendonnée sur le Plateau de Dibwani, les soixante-dix participants à cette première édition de Soo la Mdzima Waili, ont eu à visiter les mangroves de Domoni ya Mbwani, le site Pangashuwa de Ndzauze et se sont offert une petite virée sur le dos Dos de dragon à Ipvwani.
«Nous avons mis en place cette initiative pour inciter et aider toutes les couches sociales de la population à mieux connaitre et valoriser notre culture et notre histoire.
Nous savons tous qu’un jeune du Hambuu, par exemple, ne connais même pas l’histoire de sa région n’en parlons pas de celle d’une autre. Comment peut-on apprendre à aimer ce qu’on ne connait pas? Comment peut-on être patriote sans connaitre la valeur son pays? Par ailleurs, nous devons apprendre à aimer notre pays à valoriser nos sites touristiques et leurs histoires si nous voulons pouvoir attirer d’avantage de touristes étrangers. Un étranger ne se rend pas aux Comores pour les grands hôtels, mais pour découvrir leurs patrimoines matériels et immatériels», a martelé le guide touristique de Meeliza, Ansoir Mohamed.Bien que les Comores renferment une importante richesse touristique faite, notamment, de sites naturels, l’Office nationale du tourisme et l’Agence nationales des parcs comoriens ont du mal à contribuer à leur valorisation.
Satisfaction
Alors que «ateliers» et «assises» nationaux sur le thème du tourisme s’enchainent, le secteur peine à démarrer notamment du fait de l’absence d’engagement réel de la part des structures et instances de l’Etat.«Pour certains aux Comores, le tourisme c’est hôtellerie, la restauration et l’accueil, ce qui n’est qu’une partie de la réalité. En premier, c’est l’histoire et le patrimoine qui peuvent aider à faire du tourisme un pilier du développement du pays. L’agence Meeliza va, à travers Sowo la Mdzima waili, valoriser les sites touristiques et historiques pour la découverte et la promotion de cette richesse. C’est une première édition qui marque le début d’une longue aventure», assure, Ansoir Mohamed.
Dans cette excursion de soixante-dix personnes dont trente élèves de l’école communautaire de Singani, les réactions des participants ont été plutôt bonnes. Pour Chakarane Ahamada, l’organisation était au top. «J’étais complétement ému de découvrir cette richesse que le pays peut bien exploiter. Nous avons des sites naturels à couper le souffle. Les guides de l’agence Meeliza ont été très bons, ils ont su susciter de l’amour aux participants de cette première édition de Soo la Mdzima waili. Malheureusement, ces sites ne sont pas sufisament valorisés ni par les localités ni par l’autorité publique», a conclu le participant, Ismael Abdou.
