Initialement prévue le 17 janvier dernier, la deuxième édition Dissa Festival a enfin ouvert ses rideaux jeudi 25 janvier avec un atelier en Djing au Centre de lecture et d’animation culturelle (Calc) de Moya. Une centaine d’enfants a assisté à un atelier de formation. Par ailleurs, la communauté comorienne la soutient massivement et, d’ailleurs, une rencontre a déjà été programmée».Comme pour la dernière édition, le laboratoire d’expérimentation des flows réseau culture Hip-hop de l’Océan indien (The Flow lab), a misé plus sur les formations que les animations. La directrice du Dissa Festival, Tatiana Panzani a, quant à elle, invité le public autour d’un café culturel «Art, Culture, spectacles à Naoumi Pizza, vendredi 26 janvier.
Il est question de voir comment créer un spectacle, comment organiser un concert ou une tournée et quels sont les métiers qui tournent autour de la Culture.
«L’atelier à Moya s’est bien passé. Plus d’une centaine d’enfants y ont pris part. C’était très intéressant. Les enfants étaient très motivés à l’idée d’apprendre surtout avec les machines. Les animatrices du Clac étaient également contentes d’accueillir l’activité.Cette nouvelle édition a pris encore plus de hauteur par le fait qu’elle semble fédérer plus de monde», a précisé Tatiana Panzani avant de rappeler qu’ils ont organisé le Festival cette fois-ci à Ndzuani pour faire en profiter à un autre public.L’idée est de «sillonner» les îles pour l’amour de la Culture.
Le Battle of The Legend, initialement prévu à l’alliance française de Mutsamudu, a changé de lieu contenu des tensions qui prévaut aux Comores. Finalement, il devait se tenir le samedi 27 janvier à la Jaf.«L’Alliance française a reçu l’ordre de ne pas ouvrir les lieux aux activités culturelles. On a donc dû changer de lieu», a expliqué l’administratrice et directrice de l’association, Tatiana Panzani. Comme la deuxième édition du Battle Of The Legend, le Battle est ouvert à tous les genres de danse. 50.000 Kmf sont accordés au gagnant. Qui va succéder à Yakine Moustoifa?«On est très content que le Festival se soit si bien passé et qu’on ait pu fédérer encore plus de monde. Nous espérons pouvoir rendre la culture accessible à la grande majorité de la population comorienne. C’est pour cette raison que nous avons trouvé judicieux de changer de lieu et d’éviter de rester à la même île pour toutes les éditions», devait se réjouir Tatiana Panzani.
