L’Alliance française de Moroni(Afm) et la maison de couture et d’artisanat, Harmony Tropic, ont ouvert la troisième édition du «Marché artisanal de fin d’année» vendredi dernier au restaurant Wee Café dans le hall de l’Afm. Avant d’y accéder, le ton est donné par le styliste Abdou Chakour, installé dehors avec son stand dédié à la promotion du Made in Comores. Ici, on trouve de la mode pour enfants, jeunes et moins jeunes. Du sahari, kanga et mawuwa toujours accompagnés d’autres tissus pour encore plus de couleurs.
«Je suis invité à une soirée samedi prochain, je devrais forcement revenir au stand d’Abdou Chakour car dans ses robes, on peut faire sensation tout au long de cette soirée. Ici tout est beau et tout respire le Made in Comores. Ce qui manque pour l’instant c’est l’argent, pourvu que les salaires tombent avant la fin de la foire», a prié, presque, une visiteuse.
Durant cinq jours, du 2 au 5 décembre prochain, vingt-cinq entreprises vont étaler leur gamme de productions pour un expo-vente faite de produits cosmétiques, d’accessoires de mode à base de recyclage, de mode, de fleurs naturelles et de bien plus encore. «J’aime bien cette nouvelle édition. On constate l’implication de nouvelles entreprises ce qui est synonyme de progrès de ce marché qui, lors des deux dernières éditions, a enchanté organisateurs, vendeurs et surtout les clients qui étaient toujours repartis satisfaits. Mon entreprise ne produits rien, elle se contente tout juste de vendre et de mettre en valeur les produits de micros entreprises qui jusqu’à lors restent dans l’ombre. Depuis hier, les choses se passent bien pourvu que ça continue», a apprécié, pour sa part, Nayane Ahmedla, des magasins Noolyah.
L’entreprise Wujiva tente «tant bien que mal» de sauver ce qu’il peu. Ici, il s’agit de service et de produits bios 100 % comoriens au goût de ndimu, uhadju, yembe, ndjizi, putu, le tout dans une mise en boite qui donne envie au premier regard.
«Cette troisième édition se passe super bien. Les clients viennent de plus en plus et ne repartent jamais les mains vides. Au début, c’est notre grand-mère qui s’occupait de la production. Mais après nos études et les difficultés de trouver du travail, nous-nous sommes dits : pourquoi ne pas moderniser son micro entreprise? D’où ces nouvelles gammes de conservation et ces nouvelles techniques de communication plus attractives. En ce qui nous concerne, pour l’heure le plus important dans ce Marché de fin d’année n’est tellement de vendre mais surtout de nous faire connaitre et de nous inscrire dans l’avenir», a conclu l’assistante dans l’entreprise Wujiva Chafiat Salim.