Qu’est-ce que cette nouvelle édition du Masa a apporté aux artisans ivoiriens?
C’est ma première fois en tant qu’artisan et artiste au Masa. Il y a surtout du relationnel. Il y a beaucoup de journalistes, des programmateurs et des acheteurs. Cela, c’est déjà immense pour les artisans. En effet, s’ils se contentent de rester dans leurs coins, ils s’isolent car rares sont les personnes qui y viendront découvrir ce qu’ils font. Dans ce marché des arts, par contre, il y a un contact direct avec de nombreux clients. Sans nul doute, cette édition nous a permis d’enrichir nos carnets d’adresse.
Qu’est-ce que les organisateurs doivent améliorer pour la prochaine édition ?
Je pense qu’on pourrait apporter des améliorations au niveau, par exemple, des stands. Il faut travailler sur des stands écologiques, démontables que l’on peut réutiliser dans d’autres évènements. Cela nous permettrait, en outre, de mettre tout le monde dans de meilleures conditions.Il faut également apporter le maximum d’informations aux artisans afin qu’ils puissent tirer encore plus avantage de cet événement mondial au cours desquels les opportunités sont nombreuses. Pour ma première fois, je dois dire que je n’en n’ai pas eu suffisamment, et ça put être le cas pour d’autres artistes et artisans. Par ailleurs, je n’ai pu disposer d’un stand que deux jours après l’ouverture. Cependant au total, je garde que du positif de ce rendez-vous.
Pouvez-vous être plus précis pour ce qui est de votre premier passage au Masa?
Je préfère garder confidentiel certaines choses par rapport à mes œuvres d’art. Sur le plan entrepreneurial, je m’en suis bien sorti. Avec ma structure Africa créator, j’estime avoir fait un chiffre tout à fait appréciable.Au niveau relations, cela a sans doute dépassé la moyenne. Je peux dire que j’ai réussi mon objectif à ce Masa car j’y suis venu, pas nécessairement pour vendre quelques articles, mais plutôt pour tisser des relations utiles dans l’avenir, ce qui a été fait.