1- Comment avez-vous vécu votre première expérience au Masa?
Le Masa est pour moi, le premier et plus grand festival auquel je n’ai jamais assisté.
Ça été une expérience très enrichissante que j’ai vécu pleinement en découvrant toutes ces cultures aussi riches les unes que les autres. Une expérience qui m’oblige à voir les choses en grand et à décupler l’amour que je porte à mon art. Riche en émotions pour m’avoir permis de voir toute l’Afrique dans un seul regard.
2- Vous êtes monté sur scène lors de votre dernier spectacle alors que vous étiez souffrante. Comment avez-vous su surmonter cela?
Il faut savoir que chaque répétition ou représentation a un objectif à atteindre. Ce qui m’a aidé a surmonté mes douleurs, ce ne fut rien d’autres que l’amour que je porte à mon art, l’objectif que je me suis fixé et la confiance que j’ai envers mes collègues.
Convaincu qu’ils n’allaient pas me laisser tomber, j’ai foncé. Entre annuler le spectacle et finir le boulot, j’ai opté pour la deuxième option envers et contre tout. Sans compter qu’il me fallait montrer ma détermination et le plaisir que j’éprouve à partager ma culture avec les autres. La foi en mes capacités, la confiance et la détermination, voilà ce qui m’a aidé à faire face.
3- Quels impacts cet événement va avoir sur votre carrière en particulier et celui de la compagnie Tché-za en général?
Personnellement, cet événement m’a beaucoup marqué, m’a insufflé l’envie de bosser encore plus pour donner le meilleur de moi-même. Il m’a permis de rencontrer des personnes agréables et de voir comment fonctionne le monde professionnel au niveau international et africain.
Avec tout ce que j’ai acquis, ma carrière va grandir. Cet événement aurait un plus grand impact encore sur moi et la compagnie, si on parvenait à faire une grande tournée mondiale. C’est une opportunité importante d’y avoir participé. Un grand rêve réalisé : celui de tout artiste africain.