Les résultats de la première session de cette troisième édition de Nyora ont été rendus publics avant-hier. Les heureux élus pour les demi-finales sont Mkalimani, Keîla, Salam, Rebella, Maîssa et Rachda.
Avec les six points qui lui sont accordés par le jury, Faikal Moindjie Mohamed s’est appuyé sur les dix points des votes du public et le point de moyenne pour se démarquer des autres talents. Mkalimani ne s’attendait pas à cette place étant convaincu qu’il avait à faire à de très bons concurrents. «Je l’ai fait et j’en suis fier», s’est réjoui le leader des quarts-de-finales.
Pour le juré, Soulaimane Mze Cheikh, Mkalimani a une très belle voix qu’il sait manier à sa guise. Selon Cheikh Mc, il lui manquerait juste un peu de cette «vibration» du corps qui permet de ressentir qu’il est bien à l’aise et vit la chanson. «Espèrons qu’il pourra travailler dessus pour les épisodes à venir».
Si Mkalimani a pu compter sur les 1363 votes du public, Keîla n’a dû compter que sur son talent. Ayant obtenu 9.25/10 du jury, et 1 point de moyenne grâce au mrenge contre Ouidad, elle occupe la deuxième place devant Salam qui a obtenu une note de 6.92/10 du jury et les huit points des votes.
Quant à Rebella, toutes les notes obtenues ont joué en sa faveur. Le jury lui a octroyé 6.50/10, les votes du public ont compté pour 2.71 points, et elle s’est vue attribuer 1 point pour avoir remporté le mrenge contre Walid. Ce qui lui fait un total de 6.36/10 synonyme de ticket pour la deuxième session.
Pour sa part, Maîssa doit son accès aux demi-finales à la note de 6.25/10 attribuée par le jury et le point dû à la meilleure prestation du mrenge. Tout comme Rebella, pour Rachda, tous les points ont compté. Le jury lui a décerné 5.25/10, les votes lui ont valu 4.22/10 et ajouté au 1 point du mrenge obtenu aux dépens de Kass Moo.
Les jurés «espèrent» que toutes et tous ces prétendants au titre suprême prendront en compte les remarques qui leur ont été faites pour s’améliorer.A ceux qui ne pourront pas poursuivre l’aventure au-delà, il a conseillé que cela «ne veut pas dire pour autant qu’ils n’ont pas leur place sur la scène musicale».
Place donc, à la bataiile finale.