Le Festival «Slamer un pied sur la lune» revient avec la quatrième édition prévu du 26 au 30 septembre prochain. L’agence Sakara a concocté un programme qui va voguer entre Master class, concerts, rencontres et scènes libres. Le tout dans la magie du slam, de la poésie et de la musique. Comme pour chaque édition, des artistes étrangers sont attendus à Moroni «pour la découverte et le partage».
Cette année le public aura à apprécier la musique traditionnelle Laro Njoha, la poésie de l’Algérienne Merieme, de la malgache, Fiama, et du Camerounais Faithfull qui, ce dernier, revient pour la deuxième fois. «Il devait y avoir d’autres invités internationaux mais cela a été contrarié par quelques complications», selon le slameur, Dagenius.
Cette nouvelle édition compte «revenir à la source» et le public doit s’attendre à gouter au «vrai» slam et de beaux spectacles. «On va, par la même occasion, permettre aux plus jeunes de faire connaissance avec des slameurs venues d’ailleurs afin, pourquoi pas, de s’inspirer et gagner en expérience», devait préciser celui pour qui, à l’occasion de ce retour à la source va «reprendre le chemin de la scène».
Cette quatrième édition va abriter la finale de la septième édition du championnat national de slam. Abdoulhabi Mohamed, Soifouoita Issihaka, Baluiaou Ahmed, Nadjim Ahamada, Hakim Kamal Ali, Msingani Bilal Ibrahim, Mohamed Msaidie et Chabouanti Nassurdine se sont qualifiés pour cette étape ultime après la phase de qualification qui avait opposé vingt-quatre candidats. Ces huit qualifiés vont se confronter à la vice-championne des Comores, Halda Hassani, par ailleurs toujours en lice pour la coupe d’Afrique de slam.
Pour les qualifications du championnat national, les organisateurs étaient partis à Ndzuani où un candidat qui était vraiment sorti du lot avait été retenu. Finalement elle va partir pour des études à l’étranger avant la finale. Pour l’heure, il n’y a pas un candidat de Mwali mais tout le monde espère qu’à l’issue des ateliers, il y aura plus de participants.
Un hommage à «Abou»
«Ces derniers temps, dans les scènes libres, on assiste à des slams pas suffisamment recherchés et en manque d’inspirations artistiques. On ne prend pas suffisamment le temps de travailler les textes pour des créations plus riches. C’est entre autres choses, ce qu’on veut remédier à travers ce festival», a précisé l’auteur de l’album Msafara.
Avant le «spectacle invité international» et le grand concert de clôture, le Festival Slamer un pied sur la lune va accueillir une tribune en hommage à l’écrivain feu Aboubacar Saïd Salim prévu le 27 septembre au Centre de création artistiques des Comores (Ccac-Mavuna).
Vous y êtes, tous, cordialement attendus.
