Après une tournée rapide dans différents établissements scolaires à Ngazidja, le spectacle 4 petites notes d’amitié coproduit par le Ccac-Mavuna et la Cie Stratagème est présenté par la compagnie Mavuna au festival «Les nuits de la lecture» à Mayotte. Ce spectacle tiré de l’ouvrage de Dalfine Ahamadi, va faire le bonheur des enfants en huit dates. Après avoir été proposé, mercredi dernier au Secours Catholique de Cavani, il a été présenté hier à la bibliothèque municipale de Pamandzi. Un moment que le comédien Djamaldine Toybou a qualifié de «réussi».
«Les premières prestations ce sont très bien passées. Le public a répondu présent et a beaucoup aimé. On a eu des encouragements de la directrice de l’Arll, l’agence qui nous invités. On répétait presque tous les jours pour pouvoir présenter un produit de qualité. Il y’a eu beaucoup d’améliorations entre la première présentation et cette tournée à Mayotte. Nous en sommes satisfaits et fiers», se réjouit-on chez Le Clown Bavard.
Dans ce festival parti à la conquête de nouveaux lecteurs et à la protection du livre, Les 4 petites notes d’amitié de Dalfine Ahamadi ont bien eu leur mot à dire. Il s’agit d’une histoire chantée sur la différence, l’amitié, l’amour et la transmission du patrimoine au rythme du dzendze (l’instrument musical de prédilection de Mwegne Mmadi). Une oeuvre qui met l’accent sur le brassage multiculturel qui forge et enrichi la culture dans la quatrième île comorienne, Mayotte. C’est un récit de quatre personnages de divers horizons de l’Océan indien qui va prendre fin à Mayotte après une longue quête dans différents pays de la sous-région indianocéanique.
«Le spectacle Jeune public m’intéresse beaucoup et de plus en plus. Ce spectacle n’était pas un choix de texte mais plutôt la rencontre avec ce texte que j’ai trouvé excellent et, tout de suite, j’ai pensé à monter un spectacle en pensant directement à Mwegne Mmadi, le roi du dzendze. Je suis satisfait du travail qu’on a pu réaliser ensemble pendant plusieurs jours. Cet effort a permis de proposer un beau spectacle.
Nous continuerons à travailler à chaque représentation pour plus de justesse et de précision», s’est engagé le metteur en scène, Soumette Ahmed, avant de remercier le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France pour son accompagnement financier dans la création de ce spectacle.
