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8è édition du Gombesa Festival I Une consacrée aux arts et à la Culture

8è édition du Gombesa Festival I Une consacrée aux arts et à la Culture

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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La ville d’Ikoni va bouger autour du dayira, des danses traditionnelles, du judo, des scènes libres et d’un grand concert, entre autres

 

l’île de Ngazidja, vibre au rythme du Gombesa Festival. Un rendez-vous artistique et culturel qui a commencé par la valorisation des danses traditionnelles comoriennes avant de se relancer dans les chants, le judo et des scènes libres, entre autres spectacles.Cette année, les organisateurs ont intégré le dayira. Une pratique religieuse bien connue en terre comorienne. Aussi longtemps qu’on se rappelle, le dayira et ses chants soufis se pratiquaient exclusivement dans les zawiyas, aujourd’hui, il est intégré dans les spectacles de théâtre, de slam, de danses traditionnelles et contemporaines. Bien qu’il doive faire face à l’hostilité croissante du mouvement wahhabite et autres rivaux, les confréries se perpétuent.Les premières confréries ont atterri sur les côtes kenyanes, tanzaniennes et comoriennes à la fin du XIXè et le début XXe siècle. Il s’agit de la kadrya, la shadhulia et rifaya avant la dandarawiyya, la anlawiyya, la nakshbandiyya et, plus récemment, la tidjaniyya arrivée d’Afrique de l’ouest.


«Ce festival qui va prendre une semaine va essayer de réunir les comoriens autour des arts et de la culture du pays. Il se veut un des promoteurs des arts dans ce pays, cela depuis déjà huit éditions. Nous avons commencé par la promotion des danses traditionnelles avant d’intégrer les chants a capela. Cette fois-ci, nous avons choisi d’inviter le dayira. Nous allons continuer à innover en espérant pouvoir intégrer une discipline artistique et culturelle pour chaque édition. Il faut également rappeler que ce festival contribue un tant soit peu au développement économique des Comores», a souligné Fouad Hassane avant de «saluer le président de la République Azali Assoumani qui soutient» cette initiative depuis sa création en 2014. Comme à l’accoutumée, le bal a commencé avec un concours de danses traditionnelles qui a vu la participation de onze associations dont deux compagnies féminines.Depuis lundi 26 mai, les scènes libres s’enchaînent cela jusqu’au jeudi 29 mai notamment sur les places Kwabe, Cabine Koweït ou encore le marché de Maluzini.

Remise de prix à la clôture

La clôture est prévue le 31 mai avec la remise des Prix des différentes compétitions notamment le judo qui, cette fois-ci, verra officier un arbitre malgache.
«Ce Festival n’appartient pas à la ville d’Ikoni mais à tout le pays. La plupart des jeunes travaillant dans ce festival viennent d’Ikoni du fait que les festivités se déroulent dans la ville. Certaines personnes racontent que les Prix sont, généralement, décernés aux jeunes d’Ikoni, ce qui n’est pas le cas. Les membres des jurys viennent des quatre coins des îles Comores et aujourd’hui, nous aurons un arbitre malgache et une jurée mozambicaine. Nous n’allons pas dire qu’une journée après leur venue, ils vont avoir des penchants pour telle ou telle localité», a tenu à souligner Naim de l’équipe organisatrice.

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