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Amal Attoumani. Un homme et plusieurs facettes derrière les projecteurs

Amal Attoumani. Un homme et plusieurs facettes derrière les projecteurs

Culture | -

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A la fois cinéaste, administrateur de projets, scénographe, Disc jockey et photographe, Amal Attoumani est cet homme derrière les projecteurs qui se consacre à la promotion des artistes comoriens.

 

Après sa licence en Administration économique et sociale (Aes) à l’Université des Comores, Amal Attoumani s’est lancé dans le monde de l’audiovisuel. Il a suivi une formation en production en 2015 organisée par Doc OU au Centre de création et d’animation culturel (Ccac-Mavuna) et parrainé par Docmonde. Ce qui lui avaoit permis de réaliser son premier film, Soyons-fou, avec la compagnie de danse, Tché-za. Pour se “professionnaliser” un peu plus dans ce métier, Amal Attoumani a intégré l’établissement public d’enseignement supérieur français, Femis, destiné à former des professionnels des métiers de l’audiovisuel et du cinéma. Après trois mois de formation, il a réalisé son deuxième film, Capitaine Alexandre, Dandy de grand chemin.


En 2015, le jeune cinéaste a été à la fois le chef opérateur et le monteur du film de Laïla Abdou Tadjiri, L’encre de la mer et ma plume qui devait remporter le meilleur prix du Comoros international film festival. Amal Attoumani a aussi participé au Forum film Bazar en 2016 dans lequel il a travaillé avec des élèves de l’établissent scolaire Fundi Abdoulhamid sur la réalisation du film Usiku wa djumwa. “Je suis autodidacte dans pas mal de métiers du cinéma notamment en montage et chef operateur”, a-t-précisé. Amal Attoumani a eu deux formations en Administrateur de projets artistique avec l’association les Bancs publics de Marseille en 2015 et 2016.

Administrateur de projets artistiques

Depuis il est devenu administrateur bénévole au Centre de création et d’animation culturel des Comores où il aide les artistes à monter et à réaliser leurs projets, entre autres. En 2016 il a dirigé le projet de sensibilisation parrainé par l’Unicef, “Mshana mdrahafu ndo wuno wahatru”, qui a fait le tour des îles Comores. “J’ai fait une formation en scénographie en 2017 et depuis je m’occupe de la scénographie de presque toutes les activités du Ccac-Mavuna et ceux de l’association Sakara dont je suis membre fondateur”.
En 2019, l’homme aux multiples casquettes a participé au Masa en tant que Disc jockey avec Da Genuis Team, au Cameroun dans le slamROUN et dans le Festival Hip-hop évolution en 2019. “Jusqu’à là, je n’ai réalisé que des courts métrages. Mais mon souhait le plus cher est de pouvoir un jour réalisé un film de long métrage”.

Mahdawi Ben Ali

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