Après l’étape final du concours de la chanson, Nyora, à Marseille en France, le concurent Mkaliman vient de rentrer au pays. Ce retour sonne quelque part comme un camouflet pour celles et ceux qui, nombreux dans les réseaux sociaux, avaient juré leurs grands dieux qu’il était resté vivre clandestinement dans l’Hexagone.
«Qu’il soit revenu ne nous étonne pas car avant qu’il ne parte, nous lui avons bien posé la question s’il comptait oui ou non revenir pour la suite de cette émission pour éviter qu’on n’ait à nous mobiliser pour rien. Il nous a fait comprendre qu’il tenait à revenir pour remporter le trophée. Nous aurions respecté son choix qui est, avant tout, personnel», a rappelé son comité de soutien.
Ce dernier, qui dénonce un «harcèlement» contre le chanteur, rappelle qu’en plus d’être un artiste passionné, son champion est détenteur d’un Master 2 en communication et qu’il occupe à l’heure actuelle, à Moroni, un poste stratégique au sein de l’entreprise de communication, Rooshdy Média.Ce retour n’est pas un cas isolé et l’on a du mal à comprendre pourquoi il a fait, à ce point, la «Une» du «Comorsphère»… avant la lettre. C’est ainsi que, la semaine dernière, tous les jeunes artistes qui ont pris part aux Comores music Awards sont rentrés.
«Mkaliman ne se voyait pas aller se lancer dans un avenir sans lendemain. Il souhaite devenir un grand artiste et faire les allées et retours dans différents pays et sur de grandes scènes du monde comme c’est le cas de Salim Ali Amir, Cheikh Mc, Malesh ou encore Dadiposlim», martèle encore le comité de soutien.Mieux encore, il semble convaincu que le «harcèlement» auquel l’artiste aurait été victime sur les réseaux sociaux, non seulement ne l’affecte pas mais, au contraire, le rendait «encore plus fort» et que cela a eu comme conséquence de lui faire de la pub gratuite : «A vrai dire, ces gens-là font plus de 60% de notre travail et d’ailleurs nous tenons à les en remercier car «zembi wambao ndezimhezao djuu!», a-t-il conclu.