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Art islamique. Un nouveau canal d’expression

Art islamique. Un nouveau canal d’expression

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Proclamé l’année dernière lors de la 40è session de la Conférence générale de l’Unesco, ce rendez-vous est célébré aux Comores sous l’initiative de la direction générale des Arts et de la Culture. A cette occasion, les plasticiens Zainou El Abidine Ali alias Picasso et Khair-Eddine Abdou ont animé trois jours d’exposition au Cndrs.

 

La direction des arts et de la Culture a célébré,  du mercredi au vendredi, la Journée mondiale de l’art islamique au Centre national de documentation et des recherches scientifiques. Les visiteurs ont eu droit à un vernissage des plasticiens Zainou El Abidine Ali alias Picasso de la galerie Zain’Art création et Khair-Eddine Abdou du Laboratoire d’Art ainsi que des expos de diverses nature réalisées par le Cndrs. Durant ces trois jours, le public à répondu présent dans ce lieu dédié à la protection du patrimoine comorien.


Des gravures sur la religion musulman, des photos de grandes figures de cette religion aux Comores, à l’instar de Saïd Omar Abdallah alias Mwinyni Baraka, ont été exposées. “Il n’y a tant à apprendre, à partager, à célébrer en cette journée internationale de l’art islamique à travers des débats, des conférences, des ateliers, des évènements culturels et des présentations et expositions comme celles organisées en Union des Comores.

Je félicite sincèrement les Comores pour avoir pris l’initiative de cette célébration et j’encourage les autres pays d’Afrique de l’Est à se joindre aux célébrations futures”, a déclaré la représentante du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique, Ann Theres Ndong-Jatta.

Valeurs universelles

Picasso a exposé de nouveau son tableau intitulé Conflit réalisé en 2014 mais qui reste toujours d’actualité. Ce chef-d’œuvre opéré avec des techniques mixtes, rappelle les conflits que travers la religion islamique dans le monde. On y voit une personne bâillonnée avec des balles tachées comme pour attirer l’attention sur un monde musulmans “déstabilisés et muet face aux critiques dont il fait face et aux conflits qui le traversent”. Dans cette journée dédiée à la mise en valeur de l’art islamique, les deux peintres ont affichés le nom d’Allah et son prophète Mohamed dans plusieurs de leurs créations.


“J’étais très honoré d’être invité à exposer. Ça montre qu’on commence à reconnaitre mon talent et mon engagement pour le développement de l’art et de la Culture comorienne. Le public à bien répondu à l’appel et j’en suis fier. Qu’il continu à venir nous soutenir. Exposer sur les arts islamiques est nouveau pour le pays même si ces arts y sont présents depuis toujours du fait que nous sommes des musulmans.

 

Vivement la prochaine célébration”, s’est réjoui, pour sa part, Khair-Eddine Abdou.
Les arts islamiques ne découlent pas seulement de la religion mais aussi et peut-être surtout de la civilisation notamment pour ce qui est de l’architecture. Les sites du patrimoine mondial de l’Unesco en Afrique, en Asie et surtout en Moyen orient, recèlent dans leur description des valeurs universelles exceptionnelles, un lien avec l’art islamique et sa diversité artistique.


La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a rappelé que cette journée a été proclamée l’année dernière afin de célébrer ensemble ce “patrimoine exceptionnel tissé depuis quatorze siècles, et qui continue de se renouveler, de se réinventer et d’influencer les cultures du monde entier”.

 

Dans ce sillage, la directrice générale des Arts et la Culture aux Comores, Wahida Hassani, a précisé que l’initiative de la commémoration de cette journée “contribue à faire connaitre les richesses de la création artistique dans le monde islamique, de faciliter l’intégration de cet art au sein de l’opinion et de contribuer à la diversité culturelle”.

Mahdawi Ben Ali

 

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