Xena Hamidou alias Kueena
«Prendre du plaisir et gagner»
«J’ai commencé la musique à l’âge de 4 ans. Chanter c’est ma passion depuis toute petite, et devenir chanteuse professionnelle un de mes plus beaux rêves», révèle la numéro 3 du concours de la chanson, Xena Hamidou alias Kueena.
Sans Label, elle a appris à chanter aux côtés de sa grande sœur. Avec sa voix gospel calée dans divers registre notamment l’Afro Soul, Rnb et pop, Kueena semble avoir tout pour devenir une belle étoile de la musique comorienne, de l’avis de certains.
Kueena s’est fait connaitre il y’a six mois seulement à travers les réseaux sociaux mais semble être en train de convaincre plus d’un. «Ce concours va m’apporter de l’expérience, une confiance en moi et du professionnalisme. Autant de choses qui vont beaucoup m’aider dans l’avenir.
Je suis là pour gagner et j’espère que le public va voter pour moi du fait des prestations que je vais lui offrir. Toutefois, dans ce concours, je compte me lâcher un peu et prendre du plaisir. C’est tout aussi important»,a precisé celle qui «écoute en boucle», Rihanna, Maria Carey et Beyonce.
Guiri H.
Deux défis : réussir mon bacet gagner Nyora
Après avoir longtemps considéré la musique comme un passetemps au profit du football, Halil Mohamed, de son vrai nom, s’est véritablement lancé dans la musique en 2020 en signant au Label Interface Prod du rappeur Ast. «Je suis né dans une famille de chanteurs et chanteuses dont certains ont foulé la scène à l’instar de Houria, Yaya ou encore Malha.
Ce sont eux qui m’ont lancé dans le quatrième art en 2009 à l’occasion d’un concert. Toutefois, je n’y ai jamais vraiment prêté attention jusqu’à ma signature au Label Interface Prod. C’est en 2018 que les gens ont commencé à me connaitre», raconte-t-il.
Soutenu par ses proches, le natif d’Ikoni souhaite «marquer» cette deuxième édition de Nyroa. Guiri H souhaite remporter deux trophées à la fois : son baccalauréat et devenir le successeur de Fahid Le Bled’art.
A la base, Guiri H est connu en musique pour ses raps, mais dans ce Nyora, il montre un nouveau visage fait de genres divers. «Je me suis préparé pour remporter cette nouvelle édition. J’espère y gagner en visibilité. Grace aux coachs, nous gagnons déjà en expérience et, surtout, on multiplie les contacts dans le milieu professionnel», apprécie Halil Mohamed.
Kwezi Amina alias Ami
«Pour ses rêves, il ne fautjamais baisser les bras»
Fan de Céline Dion et Alicia Kays, elle compte s’inspirer de ces grandes figures de la musique mondiale pour se hisser sur la scène musicale comorienne. «Je veux devenir chanteuse professionnelle», avait déclaré Amina à sa mère alors qu’elle n’avait que 9 ans. Depuis elle s’est accrochée à ce rêve qui, comme un puzzle commence à accoler ses pièces.
«J’écoute un peu de tout mais je suis plus calée dans le registre sentimental et sensuel. Je vais continuer à travailler plus pour atteindre l’excellence. Ce n’est pas facile d’être chanteuse dans un pays comme les Comores où certains tirent à boulets rouges sur les arts. Pourtant la chanson est un bon moyen de nous exprimer et de faire part de nos sentiments», observe la native de Wani ya Ndzuani.
Amateur de danse de salon, Ami combine le chant et la danse pour devenir une «artiste complète». Après avoir soigneusement suivi la première édition de Nyora, Ami a travaillé dur pour aller le plus loin possible dans cette nouvelle édition et «ainsi, démarrer une carrière musicale». «Mon rêve commence à prendre forme petit à petit. Si on m’avait dit il y’a deux ans que j’allais participer à un grand concours comme le Nyora, je n’allais pas le croire. C’est une chance pour moi d’être sélectionnée. Cela va me procurer plus de visibilité et m’ouvrir à de nouvelles opportunités. Pour ses rêves, il ne faut jamais baisser les bras», appelle Ami.
Zayel Aboubacar
«Je rêve grand»
Influencé par ses oncles chanteurs, Zayel Aboubacar s’inspire également du finaliste de The Voice Afrique 2017, Dadiposlim. Il se reconnait dans un registre Rnb et Afro Soul. Inconnu du grand public, Zayel compte sur Nyora pour sortir de l’ombre. «Petit, j’ai toujours voulu imiter Dadiposlim.
C’est un honneur pour moi que mon idole, soit coach dans cette nouvelle édition du Nyora. J’espère apprendre beaucoup de lui et des grands noms qui sont dans les coulisses tels que Salim Ali Amir», affirme Zayel Aboubacar. En classe de seconde, Zayel Aboubacar rêve grand. Il compte faire, en parallèle, une carrière de chanteur et de juriste.
«Je compte faire des études de droit pour pouvoir défendre les plus démunies. C’est une question qui me tient vraiment à cœur. Je compte sur la voix de chaque comorien pour aller le plus loin possible dans cette édition de Nyora. Je vais essayer de prendre vraiment plaisir dans mes prestations, une émotion que je vais essayer de contaminer chaque adepte de concours», lance, comme un défi, le natif de Mitsamihuli à Ngazidja.