Créé en octobre 2019, le groupe cinématographique, Catmoon, veut “faire bouger” le Septième art en Union des Comores. Dans son souci de se frayer son propre chemin aux côtés des autres structures actives au pays, Catmoon mise sur la réalisation de films de fiction et d’action. Pour se perfectionner dans le métier d’acteur notamment, ces passionnés du film, travaillent deux fois par semaine dans les locaux de leur partenaire de American Corner sis au sud de Moroni.
“Aujourd’hui nous ne disposons pas d’autres canaux de diffusion que les réseaux sociaux étant donné qu’il n’y pas de salle de cinéma dans le pays ce qui ne nous permet pas de toucher un maximum de personnes”. Par ailleurs, la télévision nationale aurait refusé de diffusé leurs premières créations estimant que “les films de fictions et d’actions n’entrent pas dans leur ligne éditoriale”, regrette le leader du groupe, Ali William.
Toujours est-il qu’avec ses vingt-trois membres répartis entre réalisateurs, acteurs, chorégraphes, scénaristes, cascadeurs, Catmoon se dit disposé à relever le défi malgré le manque criant d’infrastructures cinématographiques. Dans ces circonstances, ce groupe d’autodidactes sollicite le soutien de toutes celles et ceux qui ont à cœur de voir se développer le cinéma aux Comores “afin de faire rayonner l’archipel à travers cet art”.
D’autant plus que, selon ses membres, ce ne sont pas l’inspiration et les compétences qui font défaut, mais les moyens. “Que les sponsors nous fassent confiance et nous soutiennent et nos rêves pour les Comores se réaliseront !”, assure le réalisateur, Ali William
Après la sortie de leur court métrage, Code 1, Ali William et les siens se prépare à sorti Code 2 avant leur long métrage. Ce dernier, qui va être réalisé par Toibibou Imam, relatera l’histoire d’une jeune fille dans un environnement fantastique qui défile entre le passé et présent. Selon le leader du groupe Code 2 va répondre à la demande des internautes qui avaient déjà été conquis par Code 1.
Mahdawi Ben Ali
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