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Chak-art du styliste Abdou Chakour I Une semaine pour convaincre

Chak-art du styliste Abdou Chakour I Une semaine pour convaincre

Culture | -   Adabi Soilihi Natidja

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Sont prévues, des expositions-ventes de robes, de tableaux faits de tissus, de sacs, de boucles d’oreilles, tout comme des habits masculins. Un défilé de mode ouvrira le bal lundi 20 février. Une occasion que l’«artiste» qualifie «en or» puisque ce sera la première qu’il aura l’opportunité d’organiser «son» exposition.

 

Près de trois mois après avoir pris part au salon international du textile africain au Togo, le styliste Abdou Chakour exposera ses produits du 20 au 25 février à l’Alliance française de Moroni. Une semaine pour faire valoir son savoir-faire et «épater» son public avec ses créations traditionnelles comoriennes ou inspirées d’ailleurs. Une occasion qu’il qualifie «en or» puisque ce sera la première qu’il aura l’opportunité d’organiser «son» exposition.


«J’ai déjà pris part à plusieurs événements mais celui-ci me tient particulièrement à cœur. Ce sera l’occasion de montrer seulement mes créations. C’est une fierté d’autant plus grande que c’est sur une invitation de l’Alliance française», renchérit celui qui se dit persuadé que «tout se passera bien comme ça a toujours été le cas».


Lors du vernissage le 20 février, et comme il s’agit de couture, un défilé de mode ouvrira le bal. S’en suivront des expositions et des ventes de produits de l’atelier Chak-art. Celui qui a remporté le troisième prix du Salon international de la mode de l’Océan indien en 2017 précise que pour ce qui est des «produits uniques» et comme le veut l’usage, le client devra attendre la fin de l’exposition pour récupérer le produit acquis.


Durant près d’une semaine, donc, des tableaux faits de tissus, des robes, des sacs, des boucles d’oreilles et des habits masculins seront visibles dans la salle d’exposition de l’institution française entre 8h et 17h. A cette occasion et comme à son habitude, on verra le jeune styliste s’approprier des tissus traditionnels, tel les wax, les sahare et les subaiya, les batiks africains et hollandais qu’il maniera de sorte à ce qu’ils se marient à des modes d’ailleurs, tout en gardant une identité bien comorienne.

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