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Cinquième édition de «la nuit des idées» I Une occasion d’échanges et de transmission du savoir

Cinquième édition de «la nuit des idées» I Une occasion d’échanges et de transmission du savoir

Culture | -

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L’alliance française de Moroni a organisé pour la deuxième année consécutive “La nuit des idées” au tour des conditions et réalités de transmission du savoir aux Comores. Cet événement qui a réuni entre autres des artistes, écrivains, artisan et conteur, a été présenté par le journaliste de la Radio France international (Rfi), Yvan Amar.

 

Avec l’initiative de la Mission de coopération française, l’Alliance française de Moroni a organisé, pour la deuxième fois, “La nuit des idées” le vendredi dans son salle de spectacle. Cet événement présenté par le journaliste de la Radio France international (Rfi), Yvan Amar, a réuni des artistes, des écrivains, des conteurs et des artisans au tour d’un débat intitulé “Conditions et réalités de transmission du savoir aux Comores”.
C’est dans une salle noire de monde que le présentateur a ouvert la soirée en faisant intervenir le conteur, Mohamed Mboreha Selemane. “La transmission de la l’art et la culture comoriens doit se faire d’une manière décentralisée afin de permettre à toute la population de gouter à cette richesse”, a soutenu l’écrivain Aboubakar Saïd Salim. Chacun des intervenants a essayé de présenter à tour de rôle ses travaux tout en offrant une prestation. C’est, selon toute vraisemblance, le musicien Mwegne M’madi qui a, le plus, marqué l’assistance. Il a expliqué comment il a crée son instrument a deux faces appelé dzendze fait à base de coque de petites embarcations et de cordes d’une guitare abimée. Il a ensuite présenté une chanson sur le thème de “la loi de la jungle” qui règnerait, selon lui, actuellement un peu par tous dans le monde.


Par rapport aux arts et à la Culture, il “déploré” le fait que aux Comores “les pouvoirs publics et les jeunes ne s’intéressent pas suffisamment” au développement de ces disciplines rappelant au passage que c’est seulement à l’étranger qu’il a été sollicité pour “former comment on fabrique et comment on joue au dzendze”. Ces propos de Mwegne M’madi ont été repris par la majorité des intervenants à l’instar de l’écrivain, Aboubakar Saïd Salim, Mboreha Selemane ainsi que le cordonnier Hifadhui Zakaria. Ce dernier a réussi, “malgré des moyens limités” à ouvrir un petit filial en Chine et se dit ouvert à passer le flambeau aux plus jeunex. A ce sujet, l’administrateur chargé de la production de la compagnie Tche-za, Youssouf Abdoul-Madjid, estime, pour sa part, que “pour assurer un développement rapide de leurs créations, les artistes et les écrivains comoriens doivent, notamment, tout faire pour parvenir à numériser l’ensemble de leurs productions”

Mahdawi Ben Ali

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