Le championnat national de slam va se tenir du 16 septembre au 21 au Centre de création et animation culturelles (Ccac-Mavuna). Comme à l’accoutumée des poètes et slameurs venus des quatre coins du monde y prendront part. Dès le levé du rideau de cette nouvelle édition, des altiers vont être à l’honneur avec le poète malgache, Lommel et le franco-camerounais Capitaine Alexandre.
Durant trois jours, ces deux grandes figures du monde du slam vont s’efforcer d’insuffler leurs expériences aux jeunes Comoriens qui s vouent à la beauté des mots. “Le Règlement du concours est très simple. Les textes doivent être entièrement originaux et écris par la slameuse ou le slameur concerné. Ils doivent aussi être lu a cappella, sans accompagnement musical ni ou accessoires ni costumes”, a précisé l’initiateur de l’événement, l’artiste Abdou Kamal-Dine alias DaGenius. Le 19 septembre, le Ccac-Mavuna va accueillir l’épreuve des qualifications et neuf candidats vont être tirés au sort pour s’affronter à l’épreuve finale le 21 septembre. Des rencontres vont se tenir dans la journée du 20 septembre entre les artistes comoriens et leurs homologues étrangers comme la championne de slam algérienne, Miriem Bouraoui et le champion de slam burundais, Huguette Izombipa , cela en vu de bien préparer la scène qui aura lieu le soir du même jour. “Le championnat national favorise l’échange et nous permet de découvrir la valeur des mots tout en s’enrichissant du style des autres”, estime DaGenius.
Le champion de cette cinquième édition va représenter les Comores dans le championnat national malgache et à la coupe d’Afrique de slam-poésie 2020 (Casp). La dernière fois, Mary Kech avait honoré les Comores en atteignant les quarts de final du Casp.
“Aux Comores, il n’y a d’yeux que pour le football. Et pourtant il existe bien d’autres activités en mesure de faire honneur au pays, et de le faire connaitre à travers le monde. Nous avons besoin du soutien des organes affiliés à l’art et la Culture pour nous hisser au plus haut niveau », avait alors déclaré Mary Kech.
Mahdawi Ben Ali