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Cinéma : Hodari, ou interrogations sur la “comorianité”

Cinéma : Hodari, ou interrogations sur la “comorianité”

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Ce film est une fiction éponyme qui relate l’histoire d’un jeune homme ayant, après son baccalauréat, le plus grand diplôme du second cycle scolaire de son pays, refusé, contrairement à la tendance générale, de quitter le pays sous le prétexte qu’”on doit se connaitre avant de connaitre quoi que ce soit”. Il s’agit d’une fiction dont l’acteur principal “s’interroge sur sa comorienneté, ce qu’il est vraiment et ce qu’il aimerait devenir”, selon son réalisateur, le Comorien Farouk Djamily.

 

Le casting pour détecter les personnages secondaires en vue du tournage du long-métrage, Hodari, a eu lieu la semaine dernière au New Select. Depuis le mercredi dernier, le réalisateur, Farouk Djamily travaille en partenariat avec Ali Ahmed Mohamoud alias Doudou sur les images du film. Ce dernier est coproduit par un collectif d’artistes dénommé “Lyhaky Works” et “Seaview World Com.”.

Hodari est un long-métrage éponyme qui relate l’histoire d’un jeune homme ayant, après son baccalauréat, le plus grand diplôme du second cycle scolaire de son pays, refusé, contrairement à la tendance générale, de quitter le pays sous le prétexte qu’”on doit se connaitre avant de connaitre quoi que ce soit”.

Il s’agit d’une fiction dont l’acteur principal “s’interroge sur sa comorianité, ce qu’il est vraiment et ce qu’il aimerait devenir”, résume le réalisateur.

Le tournage durera un mois uniquement aux Comores mais les autres travaux prendront plus de temps. La sortie de cette fiction est prévue en 2018. Le film mettra en scène une quinzaine d’acteurs dont le rappeur Jetcn Balacier dans le rôle principal.

La réplique à cet acteur originaire de Ngazidja lui sera donnée par Layni, son amie d’enfance et d’école, d’origine anjouanaise, par Fardi, un ami également d’enfance et d’école d’origine mohélienne et par Sinda, une Mahoraise dont Hodari est éperdument amoureux.

Il y a également la maman de Hodari une commerçante, son grand frère, sa petite sœur, deux fundi (enseignants) de Hodari et deux autres élèves.

Né en France et grandi aux Comores, Farouk Djamily, passionné de photographie et de cinéma depuis son bas âge, est un réalisateur comorien auteur de plusieurs court-métrages dont Time et “Une mémoire en héritage”, ce dernier, un documentaire sur les tirailleurs comoriens de la première Guerre mondiale réalisé en partenariat avec l’Amical des tirailleurs comoriens.

Il a participé à plusieurs activités cinématographiques et à des festivals, notamment le Comoros international film festival (Ciff) en 2015 et le festival de Nikon en 2012.

Farouk Djamily a déjà proposé des projets à La péniche Cinéma à Paris, la capitale française, un endroit dédié aux réalisateurs de courts-métrages. Il est déjà invité par Soeuf Elbadawi à l’événement Ecran avec Hachimia Ahamada pour projeter des films.



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