Le groupe cinématographique Catmoon a diffusé une avant-première de son nouveau film, “Code 2”, samedi dernier au restaurant le Comoco. Après le succès de “Code 1”, Catmoon n’est pas allé avec le dos de la cuillère dans le second. Avec Code 2, Ali William s’inscrit résolument dans les genres action et fiction. Avec des moyens limités et sans formation préalable, les douze acteurs ont rendu une plutôt bonne copie malgré quelques couacs techniques qui méritent d’être ajustés.
“Nous-nous sommes lancés dans les films d’action pour susciter un autre regard sur l’écran comorien presque exclusivement tourné aux films documentaires et d’animation. Le film est un langage international. Ce n’est pas parce que nous réalisons des films d’action qu’on encourage forcement la violence. Aujourd’hui nous sommes arrivés à crées un bon produit malgré nos moyens très limités. Imaginez ce que nous pourrions faire avec des moyens plus appropriés”, explique le réalisateur, Ali William.
Dans ce court métrage, ou le sang n’est jamais loin, l’acteur principal interprété par Sarkane Abdoulatuf alias Sarkho, recourt aux flingues, aux couteaux, entre autres, pour venger sa sœur assassinée dans Code 1. Ce produit de Cineast, a également été réalisé en version originale sous-titrée en français afin de “valoriser la langue comorienne”.
A la fin de la diffusion, des spectateurs ont déploré l’absence de l’une des actrices phares du premier code dont le rôle devait avoir une suite dans le second.
Selon Ali William, le groupe a eu des soucis d’emploi du temps avec cette actrice au cours du tournage, ce qui leur conduit à revoir profondément le scénario initial.
Ortc : “Oui mais...”
Si l’Office national de la radio et de la télévision des Comores se dit prêt à accompagner les activités de Catmoon, il ne va malheureusement pas pouvoir diffuser le nouveau “Code” auquel il reproche, comme pour “Code 1”, des scènes de violence. “L’Ortc souhaite diffuser leurs films sur nos écrans mais on ne peut pas programmer Code 2 tel que sur notre chaine avec ses scènes de violence. Ce nouveau film est plutôt intéressant mais on peut toujours y apporter des améliorations, notamment au niveau du positionnement des caméras”, a soutenu le chef du service cinéma, animation et spectacle du média public, Mohamed Lihoma.
Mahdawi Ben Ali