Magnifique ! C’est le terme employé pour qualifier la nouvelle salle de biodiversité qui sera sans doute bénéfique pour les Comores à plusieurs niveaux à savoir la valorisation du patrimoine, la recherche scientifique, le tourisme mais surtout renforcera l’attractivité touristique des Comores à l’échelle internationale.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée ce lundi au Centre national de documentation et de recherches scientifiques (Cndrs) en présence du ministre de l’Education nationale, représentée par son directeur de cabinet, des membres du gouvernement, des ambassadeurs de France et d’Arabie Saoudite, du président de l’Université des Comores.

La réhabilitation de la salle permanente de biodiversité est le fruit d’une coopération entre le Cndrs et le musée national d’histoire naturelle de Paris (Mnhn) portée par l’ambassade de France dont des échanges ont été entrepris et ont abouti à une signature en juin 2021 d’un accord de partenariat scientifique en matière de connaissance et de conservation de la biodiversité de l’Union des Comores en 3 ans facilement renouvelable.

« Sur la base de cette convention, se projettent diverses actions de formation, recherche, encadrement de transfert d’expertise entre les deux entités. Cette convention a permis au service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France d’allouer un budget de 70.000 euros dans le cadre des fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi) pour un projet de valorisation de la salle de biodiversité du musée des Comores, a fait savoir le Directeur général du Cndrs, Dr Mze Toiwilou Hamadi.

Pour lui, «nous inaugurons aujourd’hui une salle où faune et flore se croisent, mer et forêt se dialoguent et numérique et image se parlent», a-t-il ajouté. Le directeur général du Cndrs, profitant de remercier, au passage, les acteurs et décideurs, n’a pas manqué de souligner que son institution a besoin d’une subvention pour le fonctionnement de ses activités d’entretien, de conservation et de diffusion. «Il a surtout besoin d’une assistance pour mettre en œuvre des projets actuellement en cours tels que la finalisation du dossier d’inscription des sultanats des Comores au patrimoine mondial», a laissé entendre Mze Toiwilou Hamadi.

Valoriser le patrimoine naturel des Comores

Pour sa part, l’ambassadeur de France en Union des Comores, Sylvain Riquier, a indiqué que «les efforts menés pour la réhabilitation de cette salle ont également été une opportunité pour affermir les liens qui unissent le Cndrs et le Mnhn de Paris qui, conjointement, participent depuis presque quarante ans à la valorisation du patrimoine naturel des Comores.

L’importance de cette nouvelle salle me permet d’affirmer que l’évènement d’aujourd’hui figurera parmi les projets les plus marquants de notre coopération et si j’ose dire, de notre amitié».De son côté, le ministre de l’Education représentée par son directeur de cabinet, déclaré que «le Cndrs a besoin de notre soutien à tous pour pouvoir s’épanouir et permettre une large diffusion des travaux de ces éminents chercheurs. Dans les pays comme les Comores, ne disposant de ressources en quantité suffisante et où les priorités sont légion, le financement de la recherche revêt une importance particulière».