Lemir
Amir Daroueche alias Lemir est un artiste pluridisciplinaire de Mitsamihuli. Il a fait ses premiers pas dans le monde de la musique à l’âge de 16 ans en tant que rappeur. Né dans une famille passionnée de musique, le chemin était donc tout tracé pour lui de se forger une place aux côtés d’artistes comme Aboubacar Saïd Tourqui alias Ast. En juillet dernier, il a sorti sa première mixtape, Afro Attitude au Label Interface Prod. «La musique est une passion au sein de laquelle je compte faire carrière. Je pense qu’avec le concours Nyora, nous allons gagner plus de visibilité», estime le candidat numéro 9. Lemir, artiste aux multiples facettes, est également membre actif du Comores comedy club. Qui a dit que musique et rire n’allaient pas ensemble ?
Fahid le Bled’art
Fahid Abdou Mbae, est artistiquement connu sous le nom de Fahid le Bled’art. Passionné de musique depuis tout petit, le natif de Vuvuni dans le Banbawo, a pris les devants de la scène en 2012 dans une association de Twarab de sa ville. Considéré comme la révélation musicale de l’année 2020, Fahid le Bled’art s’est découvert à travers le Cover, «Tsi Koza» qui lui a valu vingt-huit mille vues rien que sur Youtube, excusez du peu ! Cette étoile montante du studio Twamaya House du chanteur et auteur-compositeur Dadiposlim, estime avoir les ressources nécessaires pour faire sa vie dans la musique. «Participer au concours Nyora est déjà une réussite alors je n’imagine même pas ce que ça va être si je remporte le trophée. C’est une expérience qui va nous faire connaitre de tous. Et tout cela va certainement impacter nos jeunes carrières», a souligné le candidat numéro 3, Fahid le Bled’art.
Souraya Toiouilou
Agée de 24 ans, Souraya Toiouilou a plongé dans le quatrième art quand elle n’avait que douze ans. Inconnue du grand public, elle a gratifié le public de sa voix suave dès la levée de rideau du concours Nyora en interprétant «Safari» de Soeuf Eddine Mchangama. Diplômée en «gestion d’informatique», Souraya dit vouloir à tout prix devenir chanteuse professionnelle. «J’ai été influencé par Lori, Céline Dion et surtout la célèbre chanteuse comorienne, Zainaba Ahmed. Prendre part à ce concours est une aubaine dont rêve tout jeune artiste. Les candidats vivent bien ensemble, engouffrés dans l’esprit de partage et non de compétition. Cela permet à chacun de s’enrichir de l’expérience de l’autre», a souligné la candidate numéro 8.
Nasma Ali
Nasma Ali est née dans une famille de mélomanes. Ce qui lui a permis de rapidement s’accrocher à la musique et y prendre goût dès l’enfance. Elle a fait sa première prestation scénique au Centre de création et d’animation culturelle de Moroni. Nasma Ali a déjà pris part sur scène au côté de son grand frère l’incontournable, Djoban Djo. Très modeste, elle dit être surprise d’être sélectionnée au concours Nyora même si elle n’est pas une inconnue du public comorien. Sa participation à la Session watwaniya en juin dernier sur une reprise de Dadiposlim, lui a valu près de vingt-cinq mille vues sur la page Youtube du Label Watwaniya Production. «Le concours Nyora est un chalenge pour moi qui suis nouveau dans le domaine et c’est surtout un honneur de pouvoir me mésuser à ses grands talents conviés pour ce concours», a précisé Nasma Ali.
Mahdawi Ben Ali
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement, cet article sans l’autorisation d’Al-watwan.