Après les prestations des cinquante candidats, les quatre jurys ont proclamé les noms des trente concurrents autorisés à poursuivre l’aventure. Neuf disciplines artistes seront à l’honneur pour les huitièmes de finale à savoir la danse, le funambulisme, le chant, la magie, le foot restyle, la comédie, le jonglage, les cascades et le slam.

Pour départager les candidats, les jurés ont eu du pain sur la planche non pas nécessairement du fait de la qualité des prestations, mais par leur nombre. Initié pour faire découvrir les jeunes talents comoriens, cette première édition n’a offert, jusqu’ici, rien qui ressorte de l’ordinaire.

“Nous sommes très content d’être retenus pour la suite de la compétition. Nous représentons le quartier Madjadjuu du sud de la capitale et nous portons son nom avec fierté. Connu pour son côté sombre, nous comptons dévoiler aux yeux de tous, les bonnes facettes qu’il recèle.

Comme l’a dit le chorégraphe Salim Mze Hamadi alias Seush, Madjadjuu est la capitale de la danse aux Comores et nous comptons bien le prouver dans Udjuzi”, lance, comme en défi, le danseur du groupe du même nom, Haïtham Ben Ali.

Sans aucune surprise, ses huitièmes de finale seront dominés par des chanteurs et des groupes de danse traditionnelle, urbaine et contemporaine, deux des disciplines artistiques les plus pratiqués aux Comores. La révélation de cette première édition fut le groupe, 4c (4 chinois) qui fait s’entremêler la danse contemporaine et l’acrobatie. Pour ces huitièmes de finale, le public va entrer en scène et commencer à voter pour soutenir leur coup de cœur.

“Nous avons eu à corriger beaucoup de candidats qui ont proposé des prestations plutôt médiocres. Nous n’avons pas eu à voir de talents particuliers même si quelques candidats se sont démarqués. Ça n’a pas été facile de départager. Mais, comme dans tout concours il fallait trancher “, a expliqué le juré et chorégraphe Akeem Ibrahim alias Washko.

Mahdawi Ben Ali