La première édition Salon du livre des Comores et l’Océan indien a été lancée vendredi au Retaj, après six mois de préparation. Elle sera officiellement ouverte cet après-midi par le chef de l’Etat. Selon le président du comité d’organisation, Dr Ahmed Ouledi, ce salon est un «évènement majeur» pour les Comores et tous ceux qui aiment le livre.
«C’est l’occasion de donner plus de visibilité à la littérature comorienne et de prendre conscience de l’importance de la dimension culturelle dans le développement du pays. Cela nous permettra, en outre, d’affirmer l’identité culturelle des Comores et des pays participants, de redynamiser la vie culturelle aux Comores, qui doit prendre une dimension encore plus grande et enfin de renforcer la coopération internationale, bilatérale et multilatérale entre les Comores et les pays amis», a-t-il expliqué.
Pour Ahmed Ouledi, le livre a toujours été la base de la connaissance. «Dans ce salon, nous allons exposer ceux qui écrivent ou lisent les livres en relation avec les Comores et avec le monde et surtout, nous allons faire la promotion des écrivains, en particulier ceux des Comores, puisque nous l’avons dit, il y a quarante ans, c’était le désert total».
Le comité d’organisation reste convaincu que «les Comores regorgent de talents et ce salon permettra aux artistes, aux slameurs et aux conteurs de s’exprimer et de montrer au monde ce que nous apportons à l’héritage commun au niveau mondial malgré notre taille.»
La France finance l’organisation de ce salon à hauteur de de vingt cinq mille euros, soit environ 12,5 millions de fc, mais aussi, a tenu à préciser l’attachée de coopération à l’ambassade de France, Marie Herrise, «à travers l’engagement de ses équipes techniques qui soutiennent le comité présidé par le Dr Ouledi. Selon elle, ce salon allait être «l’événement phare de la semaine de la francophonie aux Comores».
Le Salon du livre se déroulera dans plusieurs endroits : au Retaj pour l’exposition des livres et certaines conférences, au Ccac pour les ateliers et conférences, mais également à l’université des Comores et au Cndrs.