Un pas de plus pour Halda Hassani dans la coupe d’Afrique de Slam poésie. La vice-championne du slam national comorien s’est qualifiée pour la phase finale de la coupe d’Afrique de slam-poésie dimanche 23 juillet dernier devant dix-sept candidats de diverses nationalités.Alors que les huitièmes de finales s’étaient tenues en ligne, cette fois-ci Halda Hassani va devoir se rendre au Mali en novembre prochain où elle va se mesurer à dix candidats venus du Togo, de la Côte d’ivoire, du Sénégal, du Niger, du Bénin, de la Guinée, du Nigeria, du Maroc et du Togo. Il va s’agir, cette fois-ci, de détrôner le tenant du titre, El Hadi Omar Balde.
«Il y a encore du travail à faire et on va fournir les efforts nécessaires pour être à la hauteur. Si nous allons au Mali c’est pour gagner, je crois que c’est l’objecif de tous les finalistes, après on verra. Je me sens super bien et je vais travailler davantage afin d’être prête le jour J qui n’est d’ailleurs pas loin contrairement à ce que certains peuvent penser. On va au Mali pour gagner, il n’y a pas d’autre option et je donnerai le meilleur de moi-même pour y parvenir», a déclaré Halda Hassani peu après sa qualification.
Selon la native de Hahaya, cette qualification à la phase finale de la coupe d’Afrique de slam-poésie représente beaucoup pour le Slam comorien qui, est-elle convaincue, «continue de grandir depuis quelques temps».
Une analyse partagée par plus d’un dans le milieu. A ce sujet, tout le monde a encore en mémoire la participation du jeune Comorien, Abdoulanlim Abdillah alias Hichim à la Coupe du monde de slam-poésie en mai dernier, après avoir remporté la treizième édition du championnat national de Madagascar.«Il y a beaucoup de candidats qui ont du potentiel. Le plus important est qu’ils y mettent vraiment du cœur dans leurs créations. Si vous ne gagnez pas, sachez que vous êtes déjà des champions. Ne vous découragez pas et continuez à écrire. Je suis impressionné et je pense que tout le monde mérite un trophée pour la prestation scénique, le travail, le fait d’y mettre le cœur, l’écriture qui est dingue. Ceux qui ne sont pas sélectionnés pour la finale, ce n’est certainement pas parce qu’ils ont démérité», a affirmé le juré congolais, Menes La plume.