Certains pensent que la science a expliqué des faits que le Coran aurait ignorés. Cela n’est pas vrai. Le Coran n’a rien oublié «… car rien n’a été omis dans le livre. Ensuite tous seront rassemblés auprès de leur seigneur», a-t-on indiqué dans le verset 38 de la sourate Al-An’am. Concernant, par exemple, la création et la formation de l’être humain, le Coran, révélé au XIIè siècle, a tout dit au détail près, contrairement à ce que pensent certains scientifiques croyant avoir découvert cela après leurs études.

«Allah a créé à partir du néant, voilà pourquoi on l’appelle le Créateur», a rappelé Fundi Youssouf Ahamada dit Amdjad, dans ses prêches à Al-watwan. C’est ainsi, d’ailleurs, qu’on l’appelle Créateur. «Un créateur est celui qui crée à partir de rien et celui qui rassemble des choses déjà créées pour fabriquer un autre élément», développe-t-il. Et concernant l’Homme, le prédicateur a fait savoir que le premier a été créé à partir de l’argile. «Nous avons créé l’Homme à partir d’une essence argileuse», lit-on sur le verset 12, sourate Al-mu’minun.

«Adam, père de l’humanité»

Le Coran a également cité les étapes relatives à cette création. «Nous l’avons ensuite transformé en goutte séminale déposée dans un réceptacle sûr», lit-on également sur le verset 13 de la même sourate. Le verset suivant détaillé jusqu’au revêtement de la chair. «Puis, nous l’avons fait de la goutte un caillot adhésif et du caillot un morceau de chair où se développent les os, que nous avons revêtus de chair, produisant ainsi une autre création. Béni soit Allah, le créateur parfait», explique-t-on par la suite.

Restant toujours sur la création de l’être humain, Fundi Amdjad est revenu sur les trois formes qu’Allah a utilisées pour faire créer l’Homme et le mettre au monde. «Il a créé Adam avec de l’argile, puis Hawa, sa femme (la mère de l’humanité), à partir de la côte d’Adam enlevé dans sa partie gauche, et Issa né d’une mère seulement. Puis tous les humains restant avec un autre processus», a-t-il dit détaillant qu’Adam est venu sans père ni mère, Hawa avec la côte de son mari et Issa avec une mère seulement. C’est ainsi que le prêcheur a saisi l’occasion pour nous appeler à renforcer notre croyance et notre foi en Dieu, car selon lui, c’est auprès de lui où réside la réalité, où nous retournerons.