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Danses traditionnelles des Comores (Ngazidja) I Le premier ouvrage de Salim M’zé Hamadi Moissi

Danses traditionnelles des Comores (Ngazidja) I Le premier ouvrage de Salim M’zé Hamadi Moissi

Culture | -

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Vient de paraitre. C’est “conscient de la place importante” qu’elles occupent dans la société, que le chorégraphe a décidé d’écrire sur les danses traditionnelles. Il en élucide leurs origines, leur évolution et la manière dont elles sont pratiquées.

 

Salim M’zé Hamadi Moissi alias Seush a présenté son premier livre, “Les danses traditionnelles des comores (Ngazidja)”, mercredi dernier, au Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs). Il s’est lancé le défi de comprendre leurs “origines” armé de sa passion en commençant par l’île de Ngazidja. Il faut dire que malgré la place considérable que la danse occupe dans la culture comorienne, aucun ouvrage ne lui a été dédié à ce jour.


“Des amis étrangers me posaient plusieurs questions sur les danses comoriennes et je ne pouvais répondre. En 2018, j’ai, donc, résolu de me lancer dans l’écriture de cet ouvrage. Après de longues investigations en différents endroits, auprès d’historiens, d’anciens, d’archéologues, et de mes proches, j’ai pu rassembler beaucoup d’informations et donner une définition des danses traditionnelles comoriennes”, a précisé le chorégraphe de Masiwa.


Dans l’oeuvre publiée aux éditions Coelacanthes, il revient sur ses propres souvenirs d’enfance, fait une description complète de l’”assemblage chorégraphique” des danses principalement issues de l’île de Ngazidja, notamment en analysant les pas et chants. Selon lui, l’expérience qu’il a emmagasinée dans cette aventure va au-delà de ses attentes même s’il a rencontré beaucoup de difficultés pour rassembler toutes les informations.


“A travers l’écriture de ce livre, j’ai appris énormément de choses. Mais cela m’a permis, également, d’en savoir davantage sur moi-même, d’où je viens et d’apprendre sur le travail de recherche” apprécie l’auteur.Pour poursuivre cette œuvre, celui qui est considéré comme l’un des plus grands chorégraphes comoriens projette de “mener des enquêtes similaires sur les mêmes thématiques” au niveau des autres îles.

Razia Abdallah (Stagiaire)

 

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