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Dadiposlim lance «Twamaya House» : Un rêve d’enfant qui se réalise

Dadiposlim lance «Twamaya House» : Un rêve d’enfant qui se réalise

Culture | -   Stagiaire

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«Twamaya House», c’est le tout nouveau studio du chanteur comorien d’Afro soul, Dadiposlim. L’inauguration a eu lieu mercredi 29 août dernier à Moroni Mtsangani, dans sa maison familiale, en présence des artistes du label Watwaniya et de grands noms de la chanson comorienne, à l’instar de Salim Ali Amir et Abdallah Chihabi. L’espace est composé de deux salles principales, «régie» et «cabine», ainsi que d’un bureau. L’artiste a laissé comprendre que c’est l’aboutissement d’un projet qu’il mûrit «depuis que j’ai commencé à chanter».

 

«Twamaya House», c’est le tout nouveau studio du chanteur comorien d’Afro soul, Dadiposlim. L’inauguration a eu lieu mercredi 29 août dernier à Moroni Mtsangani, dans sa maison familiale, en présence des artistes du label Watwaniya et de grands monuments de la chanson comorienne, tels que Salim Ali Amir et Abdallah Chihabi. L’espace est composé de deux salles principales, «régie» et «cabine», ainsi que d’un bureau. L’artiste a laissé comprendre que c’est un aboutissement d’un projet qu’il mûrit «depuis que j’ai commencé à chanter». «J’ai toujours rêvé d’avoir mon propre studio», a-t-il dit.


Le chanteur entretien une relation spéciale avec sa maison familiale où il a fait ses «premiers pas, touché pour la première fois à la guitare et au piano», et où, donc, il vient de faire le choix d’installer symboliquement son studio. Une maison qui reflète, selon lui, l’«espoir». Autrement dit, le nom de «Twamaya House» qu’il a choisi, n’est pas non plus un hasard. C’est aussi la suite de son premier album intitulé Twamaya. «J’ai voulu marquer la continuité», affirme-t-il. Le studio reste «ouvert à tout le monde et à toutes formes d’enregistrement», mais souhaite «privilégier les live», d’où la présence entre autres de batteries dans la cabine d’enregistrement.

Toujours tributaire de Watwaniya

Des troupes de twarab pourront donc s’y produire en live d’autant qu’il est disponible à la location. «Dadi» (pour les intimes) ne tourne pas pour autant le dos au label Watwaniya. Il présente ce studio personnel comme une filiale de la «maison mère», Watwaniya Production. «Ici, tous les artistes de Watwaniya sont chez eux. Par exemple, si Chuky Mista Res se produit à Watwaniya studio, comme c’est le cas actuellement, Da Most Wanted peut naturellement venir se produire ici», explicite-t-il. Une histoire qui ne date pas d’aujourd’hui car, depuis 2006, Dadiposlim travaille avec le «boss» de l’illustre label Watwaniya, le rappeur Cheikh Mc, dont il affirme être «toujours à l’écoute».

L’ancien finaliste de The Voice Afrique précise que son album en cours, il l’a, d’ailleurs, commencé à Watwaniya, et le travaille avec son producteur, Cheikh. «Il se peut que des morceaux soient enregistrés ici dans mon studio», laisse-t-il entendre.  Pour autant, Dadiposlim assure ne pas encore être arrivé au bout de ses projets. Le chanteur vise encore plus loin. «J’aimerais aussi un studio vidéo», avance-t-il parmi plein d’autres objectifs dans son viseur, lesquels nécessitent toutefois de moyens financiers conséquents. Mais, dit-il, «je remercie Dieu pour ce que j’ai pu déjà accomplir». S’il a un conseil à faire passer aux jeunes qui suivent ses pas, c’est de «croire en leurs rêves, avoir foi en ce qu’ils font et, surtout, s’armer de courage».
Bonne continuation l’artiste !

Amiredine Émilie
 (étudiante stagiaire)

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