La Compagnie Tche-za a pris part avec sa création Soyons fou au Festival Chainon Manquant à Paris, en France “dans de bonnes conditions” dans la soirée du jeudi 19 septembre dernier.Lors de cet événement qui a vu défiler un grand nombre de disciplines danse, la compagnie Tche-za a choisi de présenter un spectacle “qui reflète des réalités comoriennes”.Tous les membres de la compagnie, les quatre danseurs que sont Mohamed Abdou alias Chien de guerre, Oirdine Mohamed, Fakridine Fakri et Abdel-kassim Athoumani, ont répondu présent dans l’oeuvre du chorégraphe Salim Mzé Hamadi Moissi alias Seush.
"Soyons fou" est un spectacle qui appelle au changement et une réflexion sur le quotidien extrêmement difficile de la population. Le spectacle développe un langage corporel qui “rapproche la logique de l’illogique” en usant d’un mode d’expression agressive et des techniques contemporaines qui ne le différencient pas, à première vue, du hip hop. “Les émotions se perdent peu à peu, pour laisser entrevoir une meilleure compréhension des événements”, précise Salim Mzé Hamadi Moissi.
Avant la prestation de Tche-za, le public a pu suivre la jeune chorégraphe Leila Ka avec sa création inédite, Podeser, un solo percutant sur “la difficulté d’être” qui a bénéficié, en l’espace de quelques mois, une certaine reconnaissance internationale. “C’est un honneur pour nous de pouvoir participer à un tel événement. Les gens de la ville de l’Aval sont très accueillants. C’est surtout la mixité des disciplines qui m’a plu le plus. C’était une expérience très enrichissante !”, a résumé Salim Mzé Hamadi Moissi.
La Cie Tche-za a pu participer au Festival Chainon Manquant grâce au Service de coopération et d’actions culturelles de l’ambassade de France (Scac) qui, par ailleurs, joué un grand rôle pour la visibilité de la compagnie dans plusieurs paysn
Mahdawi ben Ali, stagiaire