Le slameur comorien Abdoulanlim Abdillah alias Hichim s’est incliné en demi-finale de la Coupe du monde de slam poésie, vendredi 19 mai au Temple de Belleville à Paris en France. Il a quitté la compétition la tête haute après ses belles prestations en phase éliminatoire tout comme en demi-finale.

A ces occasions il est revenu sur les horreurs et l’hypocrisie qui gangrènent et déstabilisent l’humanité et en premier lieu, l’homme ainsi que sur le réchauffement climatique. «Pour la première fois l’homme a réussi à transformer les océans en montagnes. En montagne d’ordure. La planète a réussi sa chirurgie esthétique. Avant la terre était plate, elle est devenue ronde depuis qu’on l’a rempli de plastiques. Finalement, on devait foutre l’homme à la poubelle car l’homme reste le pire des ordures… Très chers humains, faites comme moi changez», a soutenu Hichim dans son texte Toetrandro (météo en malgache)
L’auteur du recueil «Bout de Pas-pied» estime qu’avoir proposé ses textes en malgache l’a pénalisé vu que des pays comme la Côte-d’Ivoire et Haïti ont presté en français.

«Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Il n’y pas de regret et c’est déjà pas mal d’arriver jusqu’à là. Un grand merci à ceux et celles qui m’ont soutenu tout au long de cette aventure. Je pense que présenter mes textes en malgache m’a porté préjudice car il n’était pas facile pour le jury de comprendre».
A ce propos, la délégation malgache aurait tout entrepris pour obtenir de présenter des textes en français mais il semble que le comité d’organisation n’a pas accéder à ce souhait, devait révéler sur Acmc après sa sortie au Temple Belleville à Paris celui qui s’est dit résolu à «travailler davantage pour rendre fier l’Océan indien».