L’artiste camerounais, Dominique Atsama, s’est produit, comme annoncé, samedi dernier sur les planches de l’Alliance française de Moroni devant un public restreint qui a tout de même su apporter le soutien qu’il faut au maître du «Finger Ekang».Avec deux guitares sur ses genoux tel un clavier, Dominique Atsama a offert quelque chose d’inhabituelle au public comorien avec son «Finger Style», un genre peu connu aux Iles de la lune. Constamment le sourire aux lèvres, le Camerounais a presté près d’une heure avec une première partie faite uniquement de prestation mélodieuse.
Au grand plaisir du public, l’auteur de Balade a revisité son répertoire avec de nouveaux et d’anciens morceaux qui déclarent la guerre aux stupéfiants et à la dictature, appelle à la protection de l’environnement, comme entre autres thèmes d’actualité. Le show man a prêté sa voix à des reprises et des créations personnelles interprétées en Beti, en français ou en anglais.A lui seul, le maitre du Finger Ekang est tout un orchestre avec sa guitare d’où ressortent des sonorités de clavier, de guitare solo, de tam-tam et de bien d’autres instruments.
«Bien qu’ils n’étaient pas nombreux, le peu qui a pris part au concert m’a donné suffisamment de force. S’était un public génial. Rendez-vous au Ccac-Mavuna où je vais être accompagné par tout un orchestre. Un grand merci à mon ami, Jean Benois, au président du Ccac-Mavuna et au grand Maalesh qui rendent agréable mon séjour ici au Comores. J’espère partir avec une collaboration avec Maalesh, s’il le veut bien», a déclaré le guitariste camerounais.
Dans ce concert initialement prévu solo, Atsama a, tout de même, invité le Comorien, Mwegne Mmadi, qu’on ne présente plus, et son ndzendze pour un moment de partage qui a contribué à émerveillé d’avantage les spectateurs. Que rêver de plus avec un mélange de Ekang et de Djinn sprit à la Mwegne Mmadi qui, comme souvent, a fait entrer le public en transe.Pour celles et ceux qui n’ont pas pu assister au concert d’avant-hier, rendez-vous est pris pour le 17 septembre prochain au Centre création et d’animation culturelle (Ccac-Mavuna).